Re: [Partie 2] L'histoire (RP)

Azraël Jeu 21 Jan - 16:56

Ecco ouvrit les yeux avec grande difficulté, il était dans l'flou, la tête bien ancrée dans l'pâté... D'humeur vaporeuse il tentait de se remémorer les évènements de la veille, dur... Il alla s'enquérir auprès du tavernier pour avoir les dernières nouvelles, c'était décidé, il ne voulait plus être le dernier au courant. Ainsi il apprit que le maire avait été envoyé au bûcher et que la mère benoîte avait servi de diner à d'immondes bêtes. Sa théorie selon laquelle les personnes mal intentionnées avaient toujours soif de pouvoir s'effondrait, les deux bougres étaient de parfaits innocents. Ecco était abattu et n'avait plus vraiment foi en l'avenir. Seul point positif, le successeur du maire était une personne de confiance, le défunt maire, lui avait accordé toute sa confiance avant de périr dans les flammes. Retour au point de départ... Les monstres devaient bien se gausser et cette pensée avait le don d'énerver le père Lustucru.

*Oh bonté divine, on va se sortir les doigts du... Nez... Et on va se les passer à la broche ces carnivores du dimanche ! On a plus le droit de se planter, il faut que je cause à Kara et au nouveau maire*

Ecco se posa à une table de la taverne, attendant l'une ou l'autre, tout le monde fini toujours par passer à la taverne.

Gambrinus Jeu 21 Jan - 22:02

Vladilir et Krémoseu avaient accompagné sans encombre la mère supérieur et sa jeune subordonnée jusqu'au mur d'enceinte du couvent.
Après avoir veillé à ce qu'elles aient franchi la porte délimitant la côture et bien refermé celle-ci ils repartirent d'un pas rapide en direction de l'auberge. Plus ils avançaient plus ils hataient le pas, à la fois à cause du frois, mais aussi, sans se l'avouer, en raison de la peur qui les envahissait. Après avoir tourné à la première fourche ils aperçurent les halos du bûcher. Vlad décida de se rendre directement à l'auberge sans assister à ce spectacle de mort alors que Kremoseu attiré par l'idée que sans doutes les filles de joie devaient elles aussi assister à cette attraction.

Il n'eut pas le temps d'atteindre le bâtiment qu'il entendit des cris d'effrois de femmes. Il ne pouvait y avoir de doutes sur la direction ni sur leur origine. Vladilir arriva parmi les premiers dans le couvent alors qu'une partie des soeurs se dispersaient dans le village. Osant braver la rêgle sacrée du couvent il franchit la limite de la clôture, et entra dans le domaine des soeurs et se retrouva dans le déambulatoire. De là il se dirrigea vers la seule pièce qui était éclairée, c'était la bibliothèque des soeurs et y découvrit les cadavres à moitié dévorés de la mère supérieur et du curé. Les entailles étaient tellement profondes qu'il se demandait s'il était possible des réaliser ça même avec un couteau. Les monstres avaient agi en charognards, seuls avaient dété dévorées les parties molles : les organes internes et la tripaille, laissant deux corps béants derrière eux.

Attrapant par le bras une des soeurs qui semblait le moins paniquée il lui lança :Allez donc chercher deux grands draps blancs, nous allons emballer les corps et les déposer dans votre chapelle, selon toute vraissambalnce il doit y geler, vous les mettrez en terre selon vos rites quand la terre sra plus molle.

Quelques minutes plus tard nombre de villageois étaint dans le couvent, surtout des femmes, les hommes hésitant à barver l'interdit d'accès en ces lieux où ils n'étaient pas admis.

Vlad aida à emballer les pauvres victimes que les soeurs, reprenant progressivement leurs esprits, tirent à porter elles même jusque dans leur chappelle en chantant des psaumes.
Vlad en profita pour s'éclipser discrètement, cela était trop d'émotions pour un seul homme. Il se rendit d'un pas rapide vers l'auberge, dans l'espoir d'y rencontrer une des filles. Ce n'était pas une catin qu'il cherchait, mais une rpésence féminine, jeune ou vieille, belle ou moche peu importait à cet instant mais il avait besoin de chaleur, d'effluves de parfum qui remplaceraient cette odeur de sang ou de mort dont il ne pouvait se défaire.

Il y trouva Kara qui était attablée seule à une table le ragard vide. Ne voyant nulle part l'aubergiste il passa derrière la bar, se saisir de veux petits verres et d'un carafon contenant ce qui lui sembla être une macération d'herbes dans de l'alcool. Il le déboucha et sentit le contenu.
Exactement ce qu'il nous faut, ça semble très fort.
S'asseyant face à Kara
Tiens trinque donc avec moi, ça ne nous remontera pas le moral mais ça a au moins le mérite de donner une furtive impression de bien être quand on sent l'alcool fort passer en nos veines

Kremoseu Ven 22 Jan - 0:37

Les jours passent et n'amènent rien de bon, semblerait que la nuit dure depuis que ces foutus bestioles ont pris possession de notre village … la Marie Benoite a trépassé … partie rejoindre son créateur … ses serments et son mauvais caractère allaient lui manquer, au fond, l'était pas vraiment mauvaise la mère et maintenant qu'elle s'était fait grignoter les entrailles, plus question de fantasmer sur les dessous énigmatiques de la sorcière …

Le bucher était encore chaud, restait plus grand chose de l'ancien maire, et le nouveau était plutôt discret, étrange, faisait il parti des contaminés, des monstres … allez savoir …

Après leur escapade au couvent, avec le charbonnier, il avait assisté a la mise en flamme du tas de bois … événement moins drôle qu'il ne l'aurait cru. Au point ou en était les choses, tout le monde, sans exception pouvait finir par rôtir … pas réjouissant comme fin, préférerait claquer entre les gambettes d'un des p'tits anges de l'auberge, ça c'est une belle mort …

Il se réfugiât donc au quartier général. Vlad était attablé avec la p'tite Kara … il alla commander une chope et s'approcha du couple …

Ça dérange pas si je m'installe avec vous ?

Walex Ven 22 Jan - 4:02

Levé sans réveil avec le soleil, sans bruit sans angoisse, la journée se passe. Georges-Jacques Oldman avait à nouveau entamé sa journée en écrivant à sa bien-aimée du passé, tout en se disant que ce serait certainement la dernière fois, les maires de ce village ayant vraisemblablement tendance à ne pas faire long feu au bûcher :

Natacha,

Graver l'écorce jusqu'à saigner, clouer les portes, s'emprisonner... vivre les songes à trop veiller, prier les ombres et tant marcher... j'ai beau me dire qu'il faut du temps, j'ai beau l'écrire si noir sur blanc, quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi.
Passent les jours, vides sillons dans la raison mais sans amour, passe ma chance, tournent les vents : reste l'absence obstinément.
J'ai beau me dire que c'est comme ça, que sans vieillir on n'oublie pas... quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi.

Et encore, dans la plus grande insatisfaction de son auteur, cette missive fut mise de côté, et rejoignit les autres pour être oubliée à jamais.
Repas solitaires en point de repère, Georges-Jacques Oldman se dit qu'il était temps de sortir pour prendre son repas de midi.

Arrivé à l'auberge, il tomba nez-à-nez sur Ecco Lustucru.
- Eh, Johnny... Johnny Winter ici ?
Regard étonné de son interlocuteur, tandis que Georges-Jacques Oldman constate son erreur :
- Oh pardon, messire, je suis confus, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre... une connaissance à vrai dire. c'était un cordonnier, sans rien d'particulier dans un village dont le nom m'a échappé, qui faisait des souliers si jolis, si légers que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter.... mais... je m'égare. Puis-je vous servir un coup à boire ?

Azraël Ven 22 Jan - 9:12

*Boire ?!*

Ecco afficha un grand sourire puis sa conscience le rappela à l'ordre, il était encore très vaseux tout de même...

"Un cognac si vous insistez !"

Lustucru se massa le front avant de prendre à nouveau la parole...

"Voyez m'sieur le maire, je vous fais confiance parce que feu le maire il vous faisait confiance et la confiance dieu sait si c't'important ! C'est comme la p'tite assise là bas entre les deux prédateurs, elle a mon entière confiance, j'en gage sur ce que j'ai de plus précieux, mon foie. Mais vous savez la vie est pas facile de not' temps, avec les produits qui sont toujours, toujours et toujours plus chers. Moi j'vous dis, ça vaut ce que ça vaut, hein ? J'vous l'dis, pasque vous z'êtes un chips type, j'vous fais confianze pour nous sortir d'là moisasse, oh Miranda ça tourne ! J... J'sais... Pfffffffffffiouuuuuuuu... J'sais qu'j'peux compter sur vous et que j'peux comptrer jusqu'à Troie. Savez Kara c'est une bonne fille, l'a jamais fait d'mal à personne. Dites ? Vous seriez partant pour subventionner les musiciens ? Et vous, en qui vous avez confiance ?"

Il jette un œil par dessus l'épaule du maire et voit vladilir en pleine discussion, il fixe le maire, la détresse dans les yeux...

"Lui, l'est pas très très sympa..."

Sur ce il s'enfile le cognac et pousse la chansonnette...

"Quelque chose vient de tomber sur les lames de ton plancher, c'est toujours le même film qui passe... T'es toute seule au fond de l'espace, t'as personne devant..."

Kara Ven 22 Jan - 20:45

Elle avait passé plusieurs heures à attendre, à aguicher quelques clients sans grande conviction..

Ce fut avec un plaisir non feint qu'elle accueillit Vladilir à sa table. Un verre ne se refusait pas, et elle en avait bien besoin !

- Merci Messire, dit-elle en trinquant, la taverne a beau être chauffée, seul l'alcool parvient à réchauffer mon sang en ces heures sombres..

Elle bu quelques gorgées, et sourit à Kremoseu qui venait les rejoindre :

- Je vous en prie, nous avons tous fort bien besoin de compagnie ce soir..

Gambrinus Ven 22 Jan - 21:38

Tous trois dissertèrent de tout et rien pendant des heures, la dicussion papillonnait dusens de la vie, à l'évolution du prix des oeufs et à la taille suposée des dents des lycantropes. C'est à peine si Vlad s'aperçut que le troubadour ivroge parlait de lui avec le barman qui était revenu du spectacle ; il hésita à allez lui coller un coup du plat de sa hache pour le faire taire mais il estima qu'il y avait déjà eu assez de violence ces deux derniers jours pour ne pas en rajouter, même pour assommer un ivrogne.

Plus le temps avançait plus le jeune Kremoseu s'enfonçait dans la torpeur alcoolisée et il finit par s'endormir la tête sur la table.

Lorsque la carafon fut vidé, il fallut se rendre à l'évudence, l'alcool n'avait fait que masquer leur angoisse, parler de choses et d'autres avait permi de libérer un peu leurs esprits de la tension actuelle mais ils finissaient toujours par revenir aux bêtes de mort.
Vlad décida de ne pas se saouler ce soir, les bêtes pouvaient encore frapper toute la nuit et il voulait garder assez de lucidité pour au moins se défenre sinon espérer les vaincre. Il se leva et lanca :

Je vais tenter de trouver une chambre accueillante en haut, Dame Kara si vous souhaitez partager tout ou partie de la nuit vous serez la bienvenue mais ne vous méprenez pas je suis loin d'être sûr d'avoir envie de frivolités. Je vais ponctionner une fiole de liqueur au bar et déguster tout doucement juste pour maintenir cette petite brume dans mon esprit ; sans perdre toute lucidité, il nous faut rester sur nos gardes. Si vous désirez partager mon brouillard ce sera avec plaisir.

Vlad se leva doucement, pris son merlin sur l'épaule et chercha dans la partie basse du bar, là ou le tavernier cachait, il le savait les meilleures liqueurs, celle qu'il ne vendait pas mais réservait à sa consommation et celle de ses amies. Trouvant un joli flacon il le déboucha doucement, une odeurs de fraise se répendit tout autour de lui. Il le referma, s'empara de 2 petits verres et entreprit de monter les marches qui conduisaient à l'étage.

Walex Ven 22 Jan - 21:48

- Oh, alors vous êtes musicien ? demanda Georges-Jacques Oldman à Ecco Lustucru. La musique, oui, la musique... Moi quand je suis trop court, quand je suis trop tard, c'est un recours pour une autre histoire quand la musique est bonne, quand la musique donne, quand la musique sonne, sonne, sonne... il se perdit dans ses pensées, puis revint soudainement à lui : voyez-vous, y'a qu'une guitare à la main qu'j'ai peur de rien. Quand les juges délibèrent, si j'fais mal ou si j'fais bien, si j'suis vraiment sincère, moi j'sais même plus très bien. Quand les rumeurs « vipèrent », quand l'image déteint, il m'reste ce vrai mystère et ça, ça m'appartient. Quand je frôle la lumière, qu'un instant je la tiens avec ma guitare à la main, j'ai peur de rien. Alors une subvention, ma foi pourquoi pas, mais voyez-vous, je préfère ne pas vous la promettre pour l'instant, n'étant moi-même pas certain de me réveiller en vie demain matin. D'ailleurs, il me faut nommer un remplaçant, et trouver une personne de confiance à nommer à ce titre... et à ce propos justement, pour vous répondre à votre seconde question, il y a bien eu une personne en qui j'ai eu confiance en ce village... mais ma rencontre avec elle n'a duré que le temps d'un Flash. J'ai bien entendu vos propos de méfiance envers le dénommé Vlad... malheureusement la situation semble complexe, plusieurs groupes se faisant vraisemblablement mutuellement confiance chacun de son côté... d'ailleurs, mais que deviennent les amoureux perdus ?

Kara Ven 22 Jan - 23:05

Kara réfléchit quelques instants..

Si je monte, je ne travaillerai pas.. mais bon.. mes finances ne se portent pas si mal, donc ça ne serait pas bien grave.. et puis cela fait tellement longtemps que je n'ai pas pris le temps de penser un peu à moi, de me reposer, et de savourer la présence d'un homme sans avoir à songer à la façon dont j'arriverai à l'entrainer dans mon lit.. allez, vas y, ne réfléchis plus ma vieille !

Elle sourit, fit signe à une des filles afin que celle ci puisse offrir la clé d'une chambre à Kremoseu, quand celui-ci serait en état de monter les marches.. puis rejoignit Vladilir.

Lorsqu'il lui ouvrir la porte, elle s'installa sur le lit, rehaussa les coussins derrière son dos pour s'assoir confortablement, et attendit patiemment qu'il lui serve un verre.

Gambrinus Sam 23 Jan - 0:48

Vladilir savait qu'il ne dormirait que peu cette nuit, les émotions l'alcool et le fait que la belle Kara le troublait avaient eu raison de son sommeil. Le fait qu'il soit très fatigué n'y changerait rien, aussi prit il le parti de se reposer en bonne compagnie plus que de chercher un sommeil inaccessible.

Tirant un petit meuble bas jusque tout contre le lit il posa sa cognée à plat dans le sens de la longueur afin de la gardée à portée de main. Cette ultime précaution prise, il servit deux verres jusqu'à la moitié, reposa la fiole et tendit un verre à la Belle.

Tiens, je n'y avais pas réfléchi lorsque j'ai pris le flacon, mais ça a vraiment la couleur et la fluidité du sang, décidément nous sommes hanté par la mort depuis quelques temps. Heureusement c'est bien meilleur, il sufit de garder un peu de liqueur en bouche et de fermer les yeux :déjà les rigueurs de l'hiver disparaissent pour laisser la place à l'herbe bien grasse et au bourdonnement des abeilles. Dieu que j'aime ce nectar, ne sents tu pas le lourd soleil d'été darder sur ta nuque ?

Kara, que diable faits tu ici ? tu es à la fois trop belle pour venir te perdre dans un bordel miteu ; ici nous ne recevons d'habitude que les belles défraichies et les fraiches pas vraiment belles. Et puis tu es trop intelligente pour finir pour finir dans une maison de plaisir, même luxueure, si tu voulais tu pourrais te faire entretenir par quelques vieillard fortuné, qui n'aurait même plus la santé de te souiller.

Je ne t'accuse de rien, et tu n'es pas obligée de me faire des confidences, allez savourons l'instant présent, quittons ce cauchemard par la force de l'esprit.

Il s'allongea à côté d'elle et passa un bras autour de ses épaules. Que la présence tout contre lui de ce corps fin et fragile lui semblait rassurante...

Kara Sam 23 Jan - 1:16

vladilir a écrit:il sufit de garder un peu de liqueur en bouche et de fermer les yeux :déjà les rigueurs de l'hiver disparaissent pour laisser la place à l'herbe bien grasse et au bourdonnement des abeilles. Dieu que j'aime ce nectar, ne sents tu pas le lourd soleil d'été darder sur ta nuque ?

La demoiselle fit ce qu'il lui conseillait, s'allongeant un peu plus pour mieux apprécier la liqueur, et laisser libre court à son imagination de lui représenter les mots que la voix agréable de Vladilir formulait..

Elle respira plus lentement, son torse se soulevant à un rythme régulier..

Vladilir a écrit:Kara, que diable faits tu ici ? tu es à la fois trop belle pour venir te perdre dans un bordel miteux ; ici nous ne recevons d'habitude que les belles défraichies et les fraiches pas vraiment belles. Et puis tu es trop intelligente pour finir dans une maison de plaisir, même luxueuse, si tu voulais tu pourrais te faire entretenir par quelques vieillard fortuné, qui n'aurait même plus la santé de te souiller.

Elle poussa un profond soupir, et réfléchit quelques instants :

- Humm.. Je ne sais pas bien.. c'est ici le seul véritable foyer que j'aie jamais connu.. Ici, je ne me sens jamais seule... Jamais.. abandonnée.., ajouta-t-elle doucement. Je ne suis pas le genre de femme qui aime se faire entretenir.. J'ai besoin de me sentir vivante, de m'amuser, de profiter de chaque instant pour exister..

J'ai un peu de mal à exprimer tout cela, et je suis sûre que l'alcool n'y est sans doute pas étranger, dit-elle en riant.

Ce que je veux dire, c'est que j'ai besoin d'avoir du monde autour de moi.. Ici, je me sens protégée.. et aimée.. Alors oui, chaque soir je dois feindre d'être une autre que celle que je suis réellement.. Je dois paraître superficielle pour plaire aux hommes.. Mais je préfère ça plutôt que de vivre seule dans une grande et luxueuse maison.. J'ai besoin de sentir que je compte pour quelqu'un.. ne serait-ce que l'espace d'une nuit..

Elle se tut, et se blottit contre le corps protecteur du charbonnier, se réfugiant au creux de ses bras pour mieux sentir la chaleur apaisante qu'il dégageait..

Azraël Sam 23 Jan - 15:39

*Les amoureux perdus ? Oh non de non de non !!!!!! Et si... Brrrrrrrrr... Pas Kara quand même... Pas avec un monstre... Oh sainte marie mère Benoîte ! On est pas dans la fiente...*

Ecco était en plein doute, surtout que Vladilir et Kara venaient de monter à l'étage, certes connaissant les activités de Kara cela aurait pu paraître anodin... Mais le père Lustucru était prit d'un sale présentiment. D'ailleurs si les monstres étaient deux, y en a un qui devait commencer à se faire du mouron...

Ecco regarda le maire.

"En ce qui concerne les amoureux perdus j'ai ma petite idée. Quoi qu'il en soit, je vote pour que Vladilir finisse au feu, maintenant il est difficile de croire un ivrogne, faites donc comme vous le sentez. Tout ce que j'espère c'est que nous puissions venir à bout de ces bêtes. Et si je me retrouve au feu ce soir, c'est que c'était mon destin mais je ne regretterai pas d'avoir essayé de bouger les choses."

Feue Marie la grenouille Sam 23 Jan - 16:32

Au Couvent de Thiercelieux, rien, ni personne n'avait bougé depuis le choc de l'annonce de la mort tragique de Mère Marie Benoite.

Bien sûr elle était exigeante, dure, intransigeante, vieillissante... mais elle était bonne!

Le chagrin s'empara de chacune des Soeurs qui réalisèrenet qu'elle venaient de perdre bien plus qu'une mère, leur Mère.

Soeur Josépha se ressaisit la première.

A qui le tour? allons nous laisser encore ces bêtes décimer les habitants de cette ville les uns après les autres sans réagir?

Elle réunit les Soeurs de la communauté en la grande salle de repas du Couvent et proposa un plan :
Mes soeurs, l'heure est grave et le village est en danger!!! Nous sommes donc en danger!!!!
Marie des Anges m'accompagnera au village où nous nous inquièterons de la situation auprès du nouveau Maire, pendant ce temps Marie Burgonde organisera l'opération de barricades des portes et fenêtres afin que personne n'y puisse entrer par effraction à la prochaine nuit avant la quelle nous serons de retour.

Sur ce elle alla en cuisine se munir d'un couteau qu'elle dissimula au fond de son panier à oeufs, celui là même qu'elle avait porté la veille, accompagnant pour la première fois Mère Marie Benoîte alors qu'elle se rendaient au marché, à cette pensée une larme lui vint...

Puis elle partirent laissant derrière elles des femmes apeurées...

Gambrinus Sam 23 Jan - 20:30

Vladilir ne parvenait à trouver le sommeil et, bien qu'elle n'ait dit mot depuis quelques minutes il savait que Kara non plus ne dormait pas à sa respiration saccadée. Sa présence tout contre lui le rendait plus serein, il jouait d'une main avec ses mèches de cheveux, s'amusant à les emmêlers puis les démêler en faisant un peigne de ses doigts. Plus il repensait à leur discussion plus il se demmandait comment il n'avait pu durant des mois voir que le corps attirant de cette jolie fille quis'avérait être très attachante.

C'est quand même domage de se rapprocher des gens seulements en ces moments tragiques, au rytme où vont les choses, peut être ne serons nous plus de ce monde dans une journée. Crois tu que le cycle infernal des bûchers nocturnes suivi d'innoncents dévorés puisse prendre fin ?

Le peuple a besoin de coupables et comme personne n'a la moindre idée de qui porte la malédiction en lui, on désigne un bouc émissaire pour se rendre compte trop tard que les restes fumants sont ceux d'un homme ordinaire.
Je ne vais pas t'expliquer que je ne suis pas lyacan et ne perds pas du temps à la faire, de toute manière tout un chacun innoncent ou coupable se défenderait avec la même véhémence.

Tout ce que je sais c'est que je suis heureux de te sentir contre moi ; en ce moment je suis assez serein pour accepter de mourir ce jour si tel doit être mon avenir.

Vlad voyait à travers les volets disjoints que le jour commençait à se lever. Il aurait volontier embrassé la belle mais la peur de briser le charme de la situation ; pourtant si devait embrasser une dernière fois quelqu'un avant de mourir il aurait souhaité que ce soit elle.

Walex Sam 23 Jan - 22:53

Minuit se lève en haut des tours, les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd. La nuit camoufle pour quelques heures la zone sale et les épaves et la laideur.
- J'ai pas choisi de naître ici, entre l'ignorance et la violence et l'ennui. Je m'en sortirai, je me le promets, et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux ! déclara tout haut Georges-Jacques Oldman, qui se refusait de périr cette nuit comme les précédents maires. Il va falloir être fort pour tenir le coup contre ces monstres, dit-il à Ecco lustucru. Vivre sa vie, rien que sa vie... crever d'envies, un petit tour et fini. Ça fait trop mal, c'est pas moral, vivre même à demi, tant pis, mais vivre cent vies... j'aimerais tant changer de sang, changer de rêves et de tête et d'accent ! Une terre, une maison, un grand feu, vivre en nomade et libre, coucher sous les cieux, mais qui est qui ? Et qui n'est qu'un ? Rien que le juge et jamais l'assassin ?
Georges-Jacques Oldman regarda par la fenêtre, et ressenti les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève, la plainte douloureuse d'un chien qui aboie, le silence inquiétant qui précède les rêves. Il regarda à nouveau son interlocuteur, puis li dit d'un air grave :
- Je crains sincèrement beaucoup pour nos vies cette nuit. Il n'est pas tout à fait demain, rien ne presse ce matin, il nous reste quelques heures de quiétude et de tiédeur. Et moi, j'écoute les bruits de vos silences dans notre îlot de chaleur et de confiance. Quand le soleil sera là, vous partirez, parce que c'est comme ça : Autre part, autres combats, d'autres que je ne connais pas. Mais j'espère sincèrement que ce ne sera pas sous les griffes d'un de ces maudits loups.

Ehm Ji Sam 23 Jan - 22:58

La nuit était tombée depuis longtemps lorsque, silencieusement, deux silhouettes monstrueuses firent leur apparition aux alentours de l'auberge. L'une d'elle leva le nez et huma l'air consciencieusement ... elle n'était pas très loin, leur prochaine victime. D'un souffle, la bête fit comprendre à son partenaire de chasse de la suivre. Silencieusement, comme deux gros chats, les monstres entrèrent dans l'auberge, traversèrent la salle principale, montèrent à l'étage ... pénétrèrent dans une chambre ... deux formes endormies, un verre empestant la fraise renversé au sol ... leur victime était là, les attendant insouciante, inconsciente du danger tout proche ... trop tard ! Les lycans emportèrent la jeune Kara en traversant dans un bruit fracassant la fenêtre de la chambre, ce qui réveilla en sursaut Vladilir, qui dormait juste à côté ... On ne retrouverait les restes de la jeune fille que bien plus tard, dans une ruelle éloignée et tout le monde au village pourra vous témoigner de l'innocence de la jeune villageoise.

Cependant, la seule présence de Vladilir dans la chambre de la victime fit de lui un coupable tout désigné et c'est un tavernier hurlant de colère qui l'amena pieds et poings liés jusqu'au bûcher qu'il avait fait dresser lui-même, étant donné que le curé n'était plus là pour s'en occuper.

Alors que les premières flammes lui léchaient déjà le bas des reins, Vladilir réussit par on ne sait quel miracle à libérer l'une de ses mains et à attraper la hache passée à sa ceinture. Il ne s'en servit pas pour se sauver car il se savait déjà perdu, mais en désespoir de cause, il lança son arme avec toute la force dont est capable un homme sur le point de mourir, et il atteignit sa cible en plein front : le pauvre villageois Ecco Lustucru avait péri par la main habile d'un chasseur-né.

Kremoseu Dim 24 Jan - 1:18

Éveil d'un éleveur de poule après la bataille … on ouvre un œil, jusque la pas de problème, la paupière souple, la deuxième va suivre le mouvement, va t elle le pouvoir … oui … enchainement remarquable. Le p'tit gars est un champion …

La bouche pâteuse il relève la tête … c'est quoi ce souk ?

Y a comme un bourdonnement, pourtant pas la moindre guêpe dans les parages, et c'est pas la saison, mais d'où ça vient ce bruit … la réponse lui apparaît, le flash, sur la table, devant lui un verre vide, comme la bouteille qui l'accompagne …

Par tout les diables, si je chope ce salopard de charbonnier … va passer un salle quart d'heure …

Notre gars se lève pour sortir de l'auberge, attrapant sa hache au passage …

C'est quoi cette odeur, z'ont encore fait un barbecue cette nuit ? Z'auraient pu me réveiller … et c'est qui l' heureux élu ?

Le spectacle qui s'offre a lui en observant la place le laisse sans voix, c'est quoi ce carnage … il y a là la sœurette, dernière survivante du couvant, il s'approche, reluquant mine de rien le popotin de la jouvencelle, indécrottable, sur le bucher il ne penserait sans doute qu'a ça … et puis après tout, le créateur avait peut être des projets, au point ou ils en étaient …

Walex Dim 24 Jan - 15:05

Un début de janvier, si j'ai bien su compter, reste de fête ou bien vœux très appuyés, Georges-Jacques Oldman se réveilla avec le ventre ballonné.

Comme un automatisme, la première chose qu'il fit en se levant fut de sortir mécaniquement une plume un papier, et de commencer à composer :

Natacha,

L'amour a son langage, et moi les mots ne servent à rien. S'il te faut des phrases en otage, comme un sceau sur un parchemin, alors sache que je

Que je... Il s'arrêta net, ne trouvant plus les mots. Il avait déjà trop écrit, et se trouvait maintenant à vide de mots et de verbes.

Il sorti en direction de la taverne, et c'est là qu'il réalisa enfin : Il était en vie. Le maire avait réussi à survivre à cette terrible nuit !
Ses deux amis acolytes alcooliques le renseignèrent bien vite sur l'identité des victimes.
- Ceux qui ont tué la Kara sont des monstres ! fit l'un.
- Il faut continuer à brûler au bûcher jusqu'à ce qu'on les trouve ! fit l'autre.
- Mais... mais... commença Georges-Jacques Oldman un peu pris au dépourvu, et si j'étais né en 17 à Thiercelieux sur les ruines d'un champ de bataille, aurais-je été meilleur ou pire que ces gens si j'avais été lycan ? Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance, nourri de rêves de revanche, aurais-je été de ces improbables consciences, larmes au milieu d'un torrent ? Aurais-je eu la force envers et contre les miens de trahir : tendre une main ?
Regards incompréhensibles des deux lurrons, ce qui l'amena à s'expliquer davantage :
- On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres caché derrière nos apparences : l'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ? Ou le pire ou le plus beau ? Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau s'il fallait plus que des mots ?

Un ange passe. Puis, un déclic chez l'un de ces ivrognes :
- Quoi... t'es un loup ? fit l'un.
- Au bûcheeeeeeeeeeer ! fit l'autre.

Walex Lun 25 Jan - 3:06

Georges-Jacques Oldman se faisait si injustement accuser par ses deux acolytes alcooliques, tandis qu'il se perdait dans ses pensées, réfléchissant à la suite des événements. La nuit prochaine, il le savait, les loups garous feraient une nouvelle victime. Et cette victime, pour l'heure, elle attend que le monde change, elle attend que changent les temps, elle attend que ce monde étrange se perde et que tournent les vents, inexorablement, elle attend.
Elle attend que l'horizon bouge elle attend que changent les gens, elle attend comme un coup de foudre le règne des anges innocents... mais malheureusement pour elle, certains gens ne tarderont pas à changer, et le règne des loups affamés ne tarderait pas à revenir.
Georges-Jacques Oldman sentait à nouveau son dos le gratter. Cela faisait plusieurs jours déjà qu'il sentait de petites douleurs lui parcourir régulièrement le corps, principalement en fin de journée, comme si tous ses poils se mettaient soudainement à se hérisser à la tombée de la nuit. Et sa mâchoire qu'il sentait comme vouloir pousser, ce n'était pas exactement l'idée qu'il se faisait de la gueule de bois.

A force de verres et d'alcool, ses deux acolytes avaient finis par s'endormir sur la tablée. Leurs accusations envers lui avaient été prises par les autres clients pour de simples boutades d'ivrognes, et personne ne les avait pris au sérieux.

Tandis que le soir commençait à tomber, il se sentait étrangement pressé par le fait de se rendre à l'arrière boutique de la taverne, et chercha un petit coin tranquille où se terrer. Ces démangeaisons commençaient à devenir insupportable, ce n'était quand même pas normal...

Lycan1 Lun 25 Jan - 15:43

Le vent se leva sur Thiercelieux comme jamais...
soudain on entendit au loin hurler ceux qui semblaient se rameuter...

aouuuuuuuu

aouuuuuuuuuu

aouuuuuuuuuuuuuuu

aouuuuuuuuuuuuuuuuuu

Le sort de l'un des habitants était désormais jeté : la mort sans pitié!

Kremoseu Lun 25 Jan - 22:11

Aouuuuu

Aouuuuuuuuu

Aouuuuuuuuuuuuu

Tiens, se dit le jeune homme, encore un qu'est pressé d'être en vacances … de la a hurler aux quatre vents son mois préféré, faut pas exagérer …

La sœurette apparemment n'était pas contre le fait de se faire reluquer, le créateur aurait il enfin répondu a ses prières ?

Par toutes les poulettes de Thiercelieux …

Un bruit au loin, ça se rapproche … courir or not courir … la est ...

Lycan2 Mar 26 Jan - 0:46

Quelques minutes passèrent depuis que Georges-Jacques oldman s'était absenté. Puis, comme en réponse aux hurlements d'un loup, un lycan sorti de la remise de la taverne, fracassant porte et mur sur son passage. Un pied emmêlé dans une chaise, il huma l'air et senti la terreur des clients présents à ce moment là. Son ventre était un peu ballonné par les festins des nuits précédentes, mais il avait bien encore une petite place pour un dessert. Il en souleva deux endormis à leur tablée, croqua l'un et l'autre mais recracha ses bouchées, un peu écœuré : ces deux-là avaient trop marinés dans le vin.

Il opta pour aller voir ailleurs, et sorti de l'établissement non sans fracasser une fenêtre au passage.

Par chance pour lui, une délicieuse odeur de crème aux œufs attira son attention. Apparemment, son acolyte diabolique était déjà sur le coup. De crainte de ne pas pouvoir profiter de quelques bouchées, il accouru au plus vite en lui demandant de bien vouloir l'attendre avant de commencer :
- aouuuuuuuuuuuuuuu !

Kremoseu Mar 26 Jan - 1:03

Y a des jours comme ça, ou quoi qu'on fasse, ça veut pas sourire … certain vous diront qu'au moment d'y passer, votre vie défile, vous rappelant les moments fort d'une vie pleinement remplie … foutaise … pas la moindre image … et s'il n'était pas sujet, a cet instant, d'une forte constipation, ce serait surement au niveau de l'odorat que les choses se passeraient …

Les grandes dents étaient sur le point de finir le carnage annoncé … et z'avaient l'air d'avoir la dalle … tétaniser, il ne put que rester planté la dans ses chausses … un regard vers le ciel …

Tu nous a bien possédé vieil imposteur …

Une dernière bravade, rassemblant son courage … un regard sur ce qui semble être la femelle …

Un bisou pour la dame ??

Lycan1 Mar 26 Jan - 1:05

Sortant à grandes enjambées du placard secret de la cuisine du Couvent de Thiercelieux, sous les yeux exhorbités et effrayés des soeurs qui se signaient et s'évanouissaient sur son passage, le lycan se dirigea vers sa proie...

et les os du pauvre Krémoseu ne résistèrent pas aux assauts des 2 compères avides de sa chair et de son sang!!!!

aouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

scrunch scrunch!!!
pas frais décidément les oeufs de cet éleveur de poules!!!!!!!!!!! Twisted Evil

Lycan2 Mar 26 Jan - 2:40

Le repas avait été bien entammé, seulement voilà, l'instinct primitif du chef de meute lui rappela une chose essentielle de la vie : "on ne fait pas une omelette dans un même panier".
Il arracha donc une jambe et l'emporta avec lui, filant et disparaissant dans les méandres de la nuit.

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