Re: [Partie 2] L'histoire (RP)

Kara Dim 17 Jan - 15:09

Kara n'avait pas tout à fait réalisé ce qu'il s"était passé depuis qu'elle avait découvert le corps du malheureux.

Elle s'était laissée guidée, sans chercher à lutter, l'esprit ailleurs. Ce n'est qu'après un bon repas chaud qu'on lui servit à la taverne qu'elle reprit des forces, et décida de se secouer un peu le popotin. Ce n'était pas le premier mort qu'elle voyait, bien que celui-ci fut particulièrement horrible à voir. Ce n'était pas pour autant qu'il fallait cesser de vivre, cela ne changeait rien à son existence. ce soir comme chaque soir, elle devrait retourner travailler pour gagner de quoi se nourrir et se loger.

La demoiselle fit chauffer de l'eau et alla prendre un bon bain. Ainsi délassée, elle prit un soin particulier à se vêtir, et reprit confiance en elle en savourant la facilité avec laquelle quelques bouts de tissus bien arrangés arrivaient à la mettre autant en beauté.

Elle redescendit rapidement, et fut étonnée de trouver autant de monde.

Bah, se dit-elle, c'est autant de clients potentiels !

Elle virevolta entre les tables, taquinant de ci - de là les habitués, aguichant les petits nouveaux, jusqu'à parvenir à la porte, où s'était rassemblé le plus gros de la foule.....

Kara écouta attentivement le discours de la Mère, et fut troublée par ses propos :

- Un tueur dites-vous ? Mais ne s'agit-il pas d'une bête ?! Pourquoi ne pas plutôt organiser une battue comme nous en avons si souvent l'habitude ??

Une autre chose la perturbait également : la mère supérieure avait évoqué l'idée que tout le monde aille vivre au couvent... et puis quoi encore ?! Dans un tel lieu de piété, nul doute que le commerce des filles de joies chuteraient brusquement ! Même si, à en croire les rumeurs, il ne fallait pas se fier aux apparences : les sœurs n'étaient pas toutes aussi chastes qu'elles voulaient le faire croire...

Adhémar Dim 17 Jan - 15:38

La demoiselle blessée, semblait aller mieux et ressemblait de nouveau à un... suppot de Satan. Elle interpella la mère supérieure qui lui répondit aussitot :

une battue ! oui pourquoi pas ? Il nous faut un bon groupe de personnes solides pour cela. Que les volontaires s'avancent ici !

Avant que quelqu'un n'ait le temps de bouger, le curé du village, appréciant le discours de Mère Marie Benoîte, s'approcha d'elle et lui demanda de transmettre aux habitants sa demande un peu particulière, qu'il n'osait faire lui même et il s'assit au fond de la salle. Mère Marie Benoîte un peu interloquée par ses paroles, hésita un instant puis transmit tout de même ses paroles à l'ensemble des villageois réunis là :

Monsieur le curé, regard vers le curé caché tout au fond de la salle, ici-présent, pense que la chose qui a tué le maire pourrait être l'un des habitants du village qui devient une "bête" durant la nuit, et suggère fortement que nous désignions celui qui semble le plus susceptible d'être le coupable afin de l'envoyer au bûcher dès demain. Avez vous idée de qui cela pourrait être ?

Feue Marie la grenouille Dim 17 Jan - 16:19

La peur décida Soeur Josépha à sortir de sa cachette, il s'en était passé des choses cette nuit. Mais quoi?

Elle était embarrassée, elle avait transgressé. Et, craignant le courroux de mère supérieure, elle était restée cachée tout ce temps.

Alors que le chabonnier vint livrer, en douce, par le trou dans le mur écroulé, quelque réserve supplémentaire pour réchauffer le dortoir, l'envie lui pris soudain de le suivre jusqu'au village.

Et c'est devant la porte de l'Auberge de Janine qu'elle le quitta du regard. Dans sa tenue jamais elle n'oserait franchir le pas de cette porte sans risquer de le faire savoir au village tout entier. Et pourtant elle en avait tant ennvie, retrouver comme autrefois l'ambiance d' l'Auberge et ses amis...

Mais la raison la fit rebrousser chemin mais comme à son habitude, elle se perdit et mit un temps incalculable à retrouver la route du Couvent.

Alors qu'elle s'engouffrait dans le jardin du Couvent par le trou dans le mur, elle entendit un cri affreux puis un autre... ce qui la fit se précipiter vers le grand placard de la cuisine, celui dont elle est la seule a avoir découvert le double fond, pour n'en sortir que maintenant...

Soeur Marie Burgonde lui conta l'aventure, l'assassinat du maire et l'agression de la si jolie jeune femme qu'elle avait apperçue hier soir...
et si ça avait été elle?

Elle se signa et se mit à la besogne, il y avait le déjeuner à préparer, tous ces gens réunis à l'auberge mar M2B allaient ils venir tous se réfugier ici?

Les 2 soeurs se décidèrent pour une grande omelette, il était grand temps de cuisiner les oeufs achetés par la mère supérieure à qui on aurait pu vendre n'importe quelle denrée en limite de fraîcheur du moment qu'on lui puisse laisser croire qu'elle faisait une belle affaire...

Pourvu que personne ne se soit apperçu de son absence, elle décida de faire profil bas et eut une pensée pour ce pauvre maire, dont elle n'enviait ni le poste vacant ni le sort...

Lionel Dim 17 Jan - 16:48

Finalement, Janine ferma son échoppe et partit vers la grand place comme elle l'avait suggéré à ses clientes.
Mais, la Mère Supérieure l'avait précédée . Les Locaterciens étaient invités à se réunir rapidement dans la taverne.
Au moins, ils seraient au chaud....mais tiendraient-ils tous ?

Poussant du coude à gauche et à droite, Janine parvint, avec difficulté, à traverser la foule incroyablement dense. La nouvelle s'était répandue plus vite qu'elle ne l'aurait cru possible.

Elle se rapprocha de "la Benoîte" qui semblait vouloir prendre seule toutes les décisions.

Elle leva la main, et parla d'une voix forte ( et oui, avoir fait les marchés pendant des années, ça renforce les cordes vocales).

Moi, je ne sais pas qui ou quoi à tuer notre maire. Mais, je suis d'accord pour dire qu'on doit ABSOLUMENT faire front ensemble.
Cependant, même si la situation est grave, je n'ai pas l'intention de quitter mon échoppe et de l'abandonner aux mains de je ne sais quoi.
Alors, OUI, il faut organiser des battues. Et je suis prête à en être. Mais NON, je ne veux pas me terrer au couvent.
JE me PRESENTE aussi comme CANDIDATE au poste de MAIRE !
Vous êtes certainement très forte, ma Mère, mais vous gérez déjà vos petites nonnes avec difficulté, alors tout un village .....

Le poste doit être pourvu avant demain. Alors, ce soir :
VOTEZ JANINE !

Brosset Léandre Dim 17 Jan - 18:08

Revenant de la forêt, pour combler son estomac qui criait famine, Yvan fut surpris de voir presque tout le village se diriger vers sa "cantine", la taverne.

Croisant Vladilir, il lui indiqua que le grand hêtre était enfin coupé depuis ce matin et qu'il pouvait aller y ramasser les branches.

La peur dans les yeux, Vladilir , lui indiqua qu'il avait commencé a s'en occuper mais qu'une odeur pestidentielle
et des traces de loups l'avaient stoppé net.

Bein, moi, j'ai rien senti si ce n'est la brise matinale...et rien vu, faut dire que je m'efforce à couper
le plus d'arbres possible pour gagner de quoi subsister. On a pas des métiers faciles, hein mon Vlad !
Dit il à son ami en lui mettant une grande tape dans le dos.

Collectionneur de pipes, Yvan avait un odorat peu developpé.
Il aimait le soir dans sa masure, en mettre une en bouche et se laisser aller au coin du feu, assis dans son fauteuil à rêvasser. Sa pipe préférée, il l'avait trouver chez la "Janine" , une de Saint Claude.

Voyant la tournure des évènements, et les "notables" du village se présenter à la mairie, Yvan ne put s'empécher de pester,et prit la parole d'une voix grave et assurée :

Je vous trouve bien rapide à vous présenter et profiter de notre pauvre maire défunt.
Vous ne croyez quand même pas qu'on va faire confiance à deux vieilles rombières !
Et surtout pas, à deux femmes avares, plus occupées à compter les sous de leur bourse qu'à aider la communauté.

C'est un homme qu'il vous faut, un HOMME, un VRAI qui aura la carrure d'assurer la sécurité au sein du village,généreux dans l'effort, protecteur, altruiste, et qui n'a peur de rien !

Bombant une dernière fois le torse :

Les loups, moi, je vous apporterai leurs trophées.
Foi de ma Hache, nous nous débarasserons de tous ces monstres.
Personne ne sèmera la terreur dans mon village natal.
Protégeons femmes et enfants.

L'heure est grave, ralliez vous à moi, élisez moi maire, et ma Hache vous protégera ! FOI DE VILLAGEOIS

Azraël Dim 17 Jan - 18:10

"Justin Bridou de créfieux de mes ouailles ! Vous me faites quoi les gars là... On doit jouer sur la place du village dans deux jours et on est loin d'être au point... Pipo, t'es pas concentré là, t'as jamais joué aussi mal avec ta flûte, qu'est ce qui se passe, où t'as rangé ta caboche ?"

L'est furax le père Lustucru, la bouillabaisse lui monte au nez, il se dit que la mairie ne subventionnera plus les artistes du patelin si la représentation de jeudi est un fiasco. Bien décidé à booster ses troupes, après le savon passé à Pipo, c'est au tour de ce pantouflard de Charley...

"Foutre Diou d'Bizance, t'as les bras d'un mouflet de 6 piges aujourd'hui, tu cognes sur le tambour avec autant d'énergie qu'le père savon, du nerf Charley, du nerf ! On va passer pour des rigolos sur la scène si vous êtes autant appliqué qu'en ce jour... Alors on se repr..."

On toque à la porte de la grange... Ecco, qui déteste être coupé en plein speech, part ouvrir la porte avec la ferme intention de rembarrer le malotru...

"Pas l'temps, on répète, sois bref et barre toi..."

"Le maire est mort..." Le type tourne les talons et part...

Ecco reste planté sur le seuil, médusé comme quand sa douce mère lui filait des torgnoles... Il se passe bien une bonne minute avant qu'il ne revienne à la réalité.

"Euh les gars... La répèt est fini pour aujourd'hui, rentrez chez vous, on se voit demain à l'auberge pour se prendre une mousse."

Ecco Lustucru enfile sa redingote, prend son luth sous l'bras et regagne le bordel...

Kremoseu Dim 17 Jan - 18:35

Ha ces bonnes femmes, feraient n'importe quoi pour se rendre intéressante, surtout les mégères, le p'tit ange et ses amies, elles, avaient bien plus d'atout …

Une battue, oui, ce serait une bonne idée … quoi qu'il pourrait être dangereux de se disperser.

Et encore plus de se retrouver enfermé dans un couvent, pensa t il …

Pour un nouveau maire, ma foi, l'autre étant hors service, faudrait effectivement en élire un autre, vous me semblez un candidat a la hauteur messire … mieux que ces vielles rombières déjà … et une bonne hache, y a que ca de vrai ... en tout cas vous pouvez compter sur moi pour ouvrir l'œil.

Et voilà, comme d'habitude, chez toute bonne grenouille de bénitier, des que l'inconnu se pointe, le barbecue est de rigueur … ça va encore sentir le cochon griller au village … la solution, il pensait la tenir, lui, suffisait de sentir l'haleine de chacun, le premier qui gerbe a reconnu le coupable … m'enfin, préférait se taire … y a des moments ou le silence est d'or ...

Walex Dim 17 Jan - 20:09

Georges-Jacques Oldman avait aidé Mère Marie Benoîte à transporter Kara. Il n'était pas du coin, aussi lorsqu'il fut question de remplacer le précédent maire, il s'était contenté de rester là à écouter les divers intervenants. Lorsqu'un de ses acolytes de la veille lui demanda ce qu'il en pensait sur les candidats, il répondit :
- Bienvenue sur mon boulevard, quand vient la nuit, quand ma raison s'égare, j'ai vu des vermeils et des bleus, des vertes et des biens mûres, des muets mauvais qui écrivaient sur les murs, les filles étaient de joie, les hommes étaient de peine. Point commun : dans leurs yeux c'est bien la même haine, des révolutionnaires qui voulaient remplacer les méfaits de leurs pères par leurs propres excès.
Regard interrogatif du second alcoolque, qui n'y comprit rien du tout. Alors, il poursuivit, plus simplement :
- Et Janine, Janine, Jeanine pour éviter le pire !

Kara Dim 17 Jan - 21:52

La catin s'était finalement assise sur les genoux d'un homme, afin de ne perdre aucune miette des conversations.

Mère Marie Benoîte a écrit:un des habitants du village qui devient une "bête" durant la nuit

Lorsque la Mère supérieure prononça ces mots, un frisson s'empara de l'assemblée, seul un ivrogne crut bon de brailler :

- Le seul ici qui se transforme en bête à la nuit tombée, c'est moi ! Hahahaha ! Hein ma jolie ! , ajouta-t-il en claquant la fesse d'une des filles de joie.

Mais personne ne releva, trop choqué par ce qui se disait sur le fait de devoir choisir qui irait griller en enfer....

Futile choix que d'élire un maire, lorsqu'on allait condamner des gens qu'on connaissait depuis plusieurs années, ou pas..... mais bon, un client de perdu, c'est toujours un client de perdu !

Kara soupira et écouta distraitement les différents arguments qu'avançaient les candidats à la mairie, n'arrivant pas à se décider sur lequel serait le moins pire, mais surtout le plus favorable à ses activités..

Gambrinus Dim 17 Jan - 22:51

Une battue, une battue, non mais quelle idée, vous n'avez qu'à y aller à cette battue, moi j'en ai déjà bien assez vu pour aujourd'hui, des traces d'une coudée de long je vous dis ! Si vous connaissez un animal qui a des pieds de cette taille je vous écoute mais à part les ours je n'en connais pas et les seuls que je vois de temps en temps ce sont ceux des montreurs de fauves. Or cela fait plusieurs mois que nous n'en avons pas vu au village.

Je serai d'avis de surtout veiller à se protéger oui ! Plutôt que de courir la campagne à la recherche d'une quelconque bête maléfique.
D'autant que si ce que dit soeur Marie Benoite est vrai alors rien ne sert de battre les forêts de jour, nous ne le recontrerons que de nuit. Déjà de jour les forêts ne sont pas sûres ; croyez moi mon expérience ; mais de nuit je ne m'y aventurerai pour rien au monde.

Après le moment de panique, Vlad reprenait progressivement ses esprits.

Au fait j'y pense, Yvan m'a dit tout à l'heure qu'il avait abattu le gros hpêtre aux premières lueurs du jour et qu'il n'avait rien remarqué ; or quand je suis allé collecter la charbonnette il y avait des traces de pas, des poils et cette puanteur indescriptible. En cette saison la lune est encore fort haute dans le ciel et malgré les lueurs de l'aube le soleil est loin de se lever ; cela n'écarte donc, hélas, pas la menace d'un lycantrope mais cela nous donne donc quelques indices.
L'Animal, appelons le ainsi, est donc passé juste avant l'aube à environs 3 lieues du villages.
Si l'Animal est un villageois alors il est rentré au village au plus tôt vers les 10 heures ce matin. Il ne reste plus qu'à rechercher qui peut être suspect. Il y a de fait Yvan et moi, mais dans ce cas pourquoi serions nous revenus pour nous auto-accuser ? qui d'autre est rentré au village dans le milieu de la mâtinée ?

Walex Dim 17 Jan - 23:01

Georges-Jacques Oldman avait offert une nouvelle tournée à sa tablée, lorsqu'une fille de joie se vit les fesses claquées. En prenant son verre, auprès d'elle il se penche, lui glisse à l'oreille en lui frôlant la hanche « tu es bien jolie » dans un divin sourire. Juste quatre mots, le trouble d'une vie, juste quatre mots qu'aussitôt il oublie.
- Tavernier, une autre tournée !

Adhémar Dim 17 Jan - 23:10

Mère Marie Benoîte écoutait les personnes qui prenaient la parole et nota le soutien qu'avait trouvé Dame Janine auprès de l'homme qui l'avait aidé à ramener la jeune blessée jusqu'à l'auberge.

Etrange que cet homme peu connu dans Thiercelieux, ait déjà des idées préconçues sur les habitants, chuchota-t-elle à l'oreille de Soeur Saint Tarcisius qui restait près d'elle. Elle avait aussi noté que les hommes de la taverne appelaient cette dernière, Kara, drôle de nom songea-t-elle, sans doute un nom d'un pays lointain.

Les hommes semblaient décider à faire une battue, sauf le charbonnier qui semblait bien clair dans sa tête et cherchait des indices pour confondre le coupable. Elle répondit à sa question

Ce matin, je suis sortie du couvent juste après que j'ai entendu le cri d'épouvante que tout un chacun a pu entendre ce matin. Et j'ai trouvé la... la jeune... euh... la femme... euh... Damoiselle Kara, je crois que c'est son nom, donc je l'ai trouvée inanimée et blessée près du maire qui avait rendu son dernier soupir.

Lionel Lun 18 Jan - 0:00

Pendant que les discussions continuaient bon train dans la taverne, un groupe d'hommes étaient sortis pour construire le bûcher.
On voyait bien que les villageois n'en étaient ps à leur première mésaventure avec les forces obscures.
La tension était palpable.
Un instant Janine se demanda si elle ne ferait pas mieux de partir avec Roger, pour retrouver Servan sur les routes.

Adhémar Lun 18 Jan - 0:09

Mère Marie Benoîte remarquant que peu de monde répondait au charbonnier, frappa dans ses mains pour rassembler les soeurs. Elle craignait pour ses chères petites et ne voulait pas qu'elles assistent au spectacle qui allait avoir lieu

Mes soeurs, il est plus que temps de quitter ce lieu d'obscurantisme. Rassemblez vous toutes dehors, nous allons retourner au couvent.

Kara Lun 18 Jan - 0:10

Kara était lasse... la journée avait été d'une longueur extrême.. Commençant d'une horrible manière, elle se devait de finir en beauté..

La demoiselle avisa un jeune homme qui semblait lui aussi peu absorbé par les différentes conversations. Elle passa près de lui, l'enivrant de son doux parfum, se pencha près de lui et frôla sa peau de ses lèvres si tendres, puis s'éloigna vers les escaliers, lui adressant un clin d'œil plein de sous-entendus...

Ehm Ji Lun 18 Jan - 0:26

La nuit fut longue et courte à la fois ... Longue pour ceux qui attendaient, la peur au ventre, que se lève enfin le petit jour, pour ceux qui tendaient l'oreille, guettant un hurlement dans la nuit suite aux histoires qui s'étaient racontées en taverne ... Mais courte car aucun ne put réellement se reposer, fallait-il croire à ce qui se disait ? Les monstres étaient-ils de retour ? Existaient-ils vraiment ? Les questions tournaient dans les esprits et le coq chantant au petit jour ne fit que soulager la plupart des villageois ... Aucun hurlement bestial ne s'était fait entendre, non plus qu'aucun hurlement matinal comme celui de la veille ... Peut-être l'alerte était-elle passée ?

Finalement, la rumeur, encore elle, fini par apporter aux oreilles de tous les Locaterciens une terrible nouvelle ... Janine, la commerçante prétendante au poste de maire, avait été retrouvée déchiquetée, mais pas dévorée ... Comme si elle avait été attaquée mais pas mangée par son assaillant ... Et pour ceux qui eurent le malheur de la découvrir et qui l'observèrent d'un peu plus près, ils comprirent rapidement pourquoi ... Les longues canines qui retroussaient ses lèvres témoignaient de son état ... Un démon peut en tuer un autre, mais pas le manger, ils sont toxiques les uns pour les autres ... Les villageois, ne sachant que penser, mais ayant la preuve qu'il y avait parmi eux des monstres, décidèrent de mettre en oeuvre le bûcher préparé la veille. Ce fut le pauvre Flash Gordon qui avait été désigné, sans doute à cause de son récent éloignement ... Se cacher faisait de lui un coupable tout trouvé. Hélas, le pauvre ne dévoila rien de maléfique en brûlant dans les flammes du brasier et la fouille systématique de son lieu de vie ne permit de découvrir que de nombreux poèmes d'amour ...

Il fut donc décidé que le maire élu devait prendre les choses en main, c'est donc ainsi que Yvan Destères apprit qu'il avait emporté les suffrages de l'élection municipale ... Et le soleil commença de briller, comme s'il voulait lui aussi connaître la suite des événements.

Walex Lun 18 Jan - 0:43

A l'hôtel du Riz, le lendemain, encore un matin. Un matin pour rien, se dit Georges-Jacques Oldman, une argile au creux de mes mains. Encore un matin, sans raison ni fin si rien ne trace son chemin. Matin pour donner ou bien matin pour prendre, pour oublier ou pour apprendre ? Matin pour aimer, maudire ou mépriser, laisser tomber ou résister ?

Georges-Jacques Oldman vit de la fumée s'infiltrer par la fenêtre de sa chambre
Encore un matin qui cherche et qui doute, matin perdu cherche une route, pensa-t-il encore. Encore un matin du pire ou du mieux à éteindre ou mettre le feu ?
C'est sûr, le bûcher avait été allumé, mais il n'osa aller regarder l'identité du coupable, du moins, pas tout de suite. Un matin, ça ne sert à rien, un matin sans un coup de main. Encore un matin ou juge ou coupable, ou bien victime ou bien capable ?

Il prit une nouvelle feuille, et écrivit à celle qui le hantait toujours :

Natacha,

Je voulais simplement te dire que ton visage et ton sourire resteront près de moi, sur mon chemin. Te dire que c'était pour de vrai tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait, que c'était pas pour de faux, que c'était bien. Faut surtout jamais regretter. Même si ça fait mal, c'est gagné. Tous ces moments, tous ces mêmes matins.
J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer, y'a vraiment pas d'quoi regretter, et tout c'qu'on a pas loupé, le valait bien.
Peut-être on se retrouvera, peut-être que peut-être pas. Mais sache qu'ici bas, je suis là. Ca restera comme une lumière qui m'tiendra chaud dans mes hivers. Un petit feu de toi, qui s'éteint pas.

Encore une fois, il ne se trouva pas satisfait du résultat, et jeta le tout avec le reste.
Il sorti et se rendit devant le bûcher pour se tenir informé des dernières nouvelles.

Brosset Léandre Lun 18 Jan - 1:47

Un soleil de glace se leva sur le village.

Nouvellement élu maire, Yvan le bucheron, monta en haut de l'eglise afin de rameuter ses nouvelles ouailles, sur la place du village.Tirant de toutes ces forces sur les cordes qui actionnaient les cloches, il grimacait de douleur à chaque tintement.

Voyant la place se remplir, le nouveau maire redescendit quatre à quatre les marches qui menait au clocher.

La place fleurait bon le caramel...sans doute, un excès de diabète chez le pauvre Flash Gordon expliquait cette odeur.

Dressant un strapontin de fortune devant le bucher encore fumant, le maire pris la parole en s 'égosillant :

Villageois, Villageoises !

Je vous remercie de votre confiance, je ne vous decevrai point.

Il est temps de réagir et ne pas nous laisser faire par ces monstres sortis tout droit de l'enfer.
Notre ami Flash Gordon, villageois émérite, a fait les frais de nos peurs.
Resaisissons nous !

La "janine" n'a eu que ce qu elle méritait, il n y a aucune place pour les force du mal en notre village.
Bon débarras !

La battue me semble inappropriée pour des monstres sévissant de nuit.

Si certains villageois ont vu des choses cette nuit, qu ils le disent...
Nous devons nous serrer les coudes et faire front face à ces animaux maléfiques .

Je donnerai ma vie pour vous defendre, mais c 'est ensemble que nous reussirons !

Gambrinus Lun 18 Jan - 21:58

Vladilir était satisfait de voir un homme d'action à la tête de la petite communauté plutôt que des beaux parleurs ou une bigotte.
S'adressant à tous mais plus particulièrement au maire nouvellement désigné :
Il se fait tard et il n'est plus temps de sortir hors de limites du village mais je pense que, si il ne neige pas cette nuit, il serait bon que nous nous rendions auprès du grans hêtre que Ivan a abattu ce matin afin de tous voir les traces que j'ai observées ainsi que les poils accrochés aux branches.
Peut être notre curé pourrait il venir avec de l'eau bénite et incantations salvatrices pour repousser ces bêtes du main ?
Qu'en pensez vous ?

Sans attendre la réponse Vlad poursuivit plus doucement en direction des filles de joie :
Pour ma part il est hors de question que je retourne dormir dans ma cabane dans la forêt tant que la sérénité n'est pas revenue. je sollicite donc de pouvoir passez mes nuits ici dans une chambre de l'auberge.
Je n'ai pas forcément les moyens de bénéficier de la "garniture" chaque nuit , néanmoins je manie comme personne le merlin et le cognée. Ce qui fait voler le bois le plus dur en éclats ne devrait pas avoir de difficulter à faire de même avec une crâne de loup, fut il garou. Avis à celle qui ne voudra pas passer sa nuit à se demander si elle sera le prochain dîner des lycantropes.
Madamoiselle Kara, m 'offrez vous l''hospitalité ? ainsi qu'à mon merlin et à ma cognée ?

Adhémar Mar 19 Jan - 0:15

Toutes les nonnes étaient enfin rentrées au couvent. Les habitants n'avaient pas souhaité venir s'y abriter et Mère Marie Benoîte regrettait leur choix et craignait qu'il ne leur arrive malheur. Elle passa une grande partie de la nuit à prier pour eux et pour les nonnes, demandant protection au très haut. Elle s'endormit dans la chapelle dont la porte était restée ouverte et fut réveillée par une odeur âcre. Il était bientôt déjà dix heures du matin et quand elle apparut dans le cloître, les nonnes s'affairaient déjà à leurs activités en récitant le "Je vous salue Marie" comme à l'accoutumée. Elle appela Soeur Marie des Anges pour qu'elle l'accompagne sur la place du village. Le spectacle qui s'offrit à elles, rendit malade Soeur Marie des Anges, qui eut un haut le coeur et retourna en courant vers le couvent. Mère Marie Benoîte fit des efforts surhumains pour ne pas faire de même et après avoir fait un signe de croix sur les restes des morts, se rendit à l'auberge où elle commanda un café bien fort.

Kremoseu Mar 19 Jan - 1:04

Une nuit bien longue, le cirque des horreurs qui avait prolonger sa représentation, bref, rien de bien ragoutant … malgré le danger il était rentré en sa demeure, vérifier l'état des lieux et protéger le poulailler comme il pu, ses poulettes ne sortiraient pas de l'abri tant que les monstres qui avaient élus domicile au village ne seraient pas exterminé. Il n'était pas persuadé que les quelques planches qu'il avait cloué sur la baraquapoule étaient protection efficace, mais c'était mieux que rien, il avait remplie les mangeoires et elles avaient suffisamment d'eau pour tenir quelques jours, le temps qu'il allait devoir passer avec les villageois au bourg. Sans doute a l'auberge …

Il prit des provisions, une hache qui trainait par la, un couteau qu'il glissa dans sa ceinture et se dirigea vers la place de tout les dangers …

L'odeur du bucher le saisie et le rempli d'effrois, un homme avait perdu la vie dans les pires souffrance, quel gâchis … il entra dans la taverne au moment ou le nouveau maire faisait son petit discourt, il eu la confirmation pour le gars qu'on avait cramé la nuit passée … mais plus inquiétant, une nouvelle victime était annoncé, la Janine était claqué aussi et de manière bien étrange, l'était pas clair clair la bougresse …

Que faire, se serrer les coudes et surtout, garder les yeux bien ouvert, le danger pouvait venir de partout, qui se serait douté de la condition de la marchande …

Bien parlé m'sieur maire … ma hache est également disponible. Mais je crois que nous devrions, comme le disait notre cher charbonnier, demeurer en cette auberge. Mais bien sur si rondes il doit y avoir, j'en serais ..

C'est a ce moment qu'il vit la Marie Benoite au comptoir, loup garous ou pas, une dette est une dette , et elle lui devait quelques écus la sorcière … il s'approcha …

Bien le bonjour ma mère … z'auriez pas mes sous par hasard, si l'on doit rester ici, j'vais en avoir besoin … et une bonne pinte me donnera sans doute un peu de courage ...

Kara Mar 19 Jan - 3:12

Kara s'éveilla bien tardivement.. Les évènements de la veille avaient troublé son sommeil, et cette odeur de chair grillée s'était infiltrée dans ses cauchemars..

Elle chassa ses sombres images en même temps qu'elle mettait à la porte son amant.. Un peu d'eau claire sur le visage, une toilette rapide, et une tenue soignée plus tard, la damoiselle descendit prestement en entendant les cloches tinter.

Ses joues rosies par le froid perdirent leur couleur lorsqu'elle vit les récents cadavres que l'aube avait apporté. Ainsi ce corps carbonisé était celui de Flash Gordon.. De ses cheveux blonds en bataille et son air facétieux, il ne restait qu'un tas de chairs rôties comme on l'aurait fait d'un vulgaire poulet. La jeune femme fit de son mieux pour détourner les yeux du malheureux, et distingua alors le corps crispé de la commerçante Janine. Elle fit quelques pas et vit deux énooooormes canines !!

Mais quelle est cette... chose ?!, se demanda-t-elle. La réponse ne fut pas longue, la rumeur enflait dans les rangs des villageois terrifiés : un vampire !

Si quelques jours plus tôt on lui avait dit que le si paisible village de Thiercelieux abritait un vampire et d'autres créature plus horribles encore, elle aurait rit aux éclats et resservit l'ivrogne qui lui aurait annoncé pareille ânerie !
Mais maintenant, alors que les cadavres s'amoncelaient, qu'un nouveau bûcher s'érigeait lentement mais sûrement, et que la Janine, mère de famille un peu criarde, possédait des crocs............ Un frisson parcourut son dos, qui cette fois n'était pas dû à la fraicheur du petit matin.

Ressaisis toi ma vieille ! Que crains-tu qu'il puisse t'arriver ?! Si tu te fais bouffer, ben.. au moins t'auras profité de la vie ! Pis de toute façon, une catin va toujours en enfer à sa mort, alors à quoi bon avoir les pétoches ?! Savoure la vie !

Elle redressa la tête, gonfla le buste, sa poitrine de nouveau bien mise en valeur dans son corset serré à point.

S'étant ainsi faite violence, elle fut plus à même de prêter attention à ce qu'il se disait pour sauver le village.

Elle écouta ainsi les dires du charbonnier, et se dit que la présence d'un homme fort à ses côtés la nuit serait des plus rassurantes et lui permettrait peut-être un sommeil plus léger :

- Avec plaisir Messire, la porte vous est grande ouverte, à vous... à... euh.. votre Merlin, et votre cognée, surtout si vous savez vous en servir autrement que pour couper des bûches !

Elle lui jeta un regard brûlant, comme le lui avait appris la maquerelle, et se tourna vers l'assemblée :

- D'ailleurs, tout homme au coeur vaillant est le bienvenu à l'auberge ! Ce ne sont ni les chambres, ni les demoiselles en quête de protection qui manquent !

Feue Marie la grenouille Mar 19 Jan - 17:44

La mort!
Ce village sentait la mort...

Le maire... puis le dénommé Flash gordon, emporté par les flammes, et même la tavernière Janine, dont elle avait eu l'occasion, lors de son escapade, d'apprécier la beauté que les années n'avaient pas ternie... un vampire! elle frissonna... et se signa, finalement elle se sentit à l'abri du tourment en ce Couvent, jamais elle n'eût cru cela possible.

Mais le goût de l'aventure, celui de sa jeunesse, ne l'avait pas quittée et elle était désormais partagée entre sa peur du monstre et son envie d'apprendre la vérité sur ces morts suspectes...

Cette chipie de Soeur Marie des Anges, qui ne quittait jamais les jupons de M2B (et gnagnagna) alors qu'elle se rendait au village pour affaires, ne manqua pas de lui relater, avec moultes détails, les scènes qu'elle avait pu observer...

Soeur Marie des Anges évoqua certains habitants du Village.

Elle lui parla du nouveau Maire, Destères, un fumeur de pipes, mais elle usa de termes anormalement élogieux pour une nonne, à tel point que Soeur Josépha en arriva à se demander s'il n'avait pas eu une certaine emprise sur elle... quel drôle de bonhomme fut il? était il aussi protecteur qu'il ne voulait le laisser entendre? elle ne demandait qu'à le voir...

le charbonnier Vladilir, elle le connaissait déjà, un homme solide et réglo en affaires! mais en dehors de ses affaires, était il aussi solitaire qu'il le laissait entendre?

quant à la demoiselle Kara, elle l'intriguait, ainsi s'était elle déjà remise de son agression ou avait elle encore besoin de soins? d'où venait elle, elle avait cru comprendre à demi mots le métier public qu'elle exercait à Thierceleux...

un dénommé Oldman qui tenait des propos d'une modernité à toute épreuve, étonnant poète rêveur dont on ignorait l'origine et les motivations...

enfin elle lui parla de Krémoseu, l'éleveur de poules, de celles qui font des oeufs d'une fraîcheur plus que douteuse, mais que M2B continuait à acheter espérant quelque bonne affaire...

Sa curiosité étant la plus forte, Soeur Josépha eut envie de s'en retourner au village : Il faut que je trouve un moyen de remplacer Marie des Anges lors de la prochaine escapade de Mère Marie Benoîte au Village avant la nuit, se dit elle...

Adhémar Mar 19 Jan - 19:00

Bien le bonjour ma mère … z'auriez pas mes sous par hasard, si l'on doit rester ici, j'vais en avoir besoin … et une bonne pinte me donnera sans doute un peu de courage ...

Oh tes œufs ! avec tout ces évènements, je t’ai oublié.

Mère Marie Benoîte, bien mal à l’aise « seule » dans l’auberge où la jeune blessée semblait plus que remise de ses émotions, au point d’en être inconvenante, profita de l’occasion qui lui était donnée pour quitter les lieux.

Je vais chercher ton panier de suite jeune homme et je te paierai ce que je te dois. Nous avions donc vingt œufs à vingt deniers, ca nous fait quatre écus.

Elle quitta aussitôt la taverne et se rendit au couvent et alla directement aux cuisines.

Sœur Josepha, préparez vous, vous venez avec moi à l’auberge. C’est si mal fréquenté là bas que je ne peux y rester seule, et pourtant il nous faut rester informées de ce qui va se faire, après la mort de l’horrible Janine et du pauvre Sieur Flash Gordon.

Sœur Marie Burgonde, je vous confie la maison, veillez bien à ce que tout le monde fasse son travail. D’ailleurs, j’ai remarqué un endroit où le mur d’enceinte s’est partiellement écroulé. Vous enverrez le jardinier réparer cela avant que la nuit ne tombe.

Le panier en main et sa bourse dans la poche, Mère Marie Benoîte s’en retourna à la taverne avec Sœur Josepha. Elles entrèrent et s’attablèrent près de la porte d'entrée et attendirent que Kremoseu viennent chercher ses écus.

Gambrinus Mar 19 Jan - 21:27

Vladilir était satisfait d'avoir trouvé aisément un toit pour s'abriter en attendant que les choses ne reviennent à la normale ; d'auant plus qu'il aurait tout loisir de faire plus ample connaissance avec cete maisonnée pour le moins ... affriolante.
Mais c'était hélas bien le seul motif pour lequel il avait quelque raison de se réjouir ; depuis le matin la mort avait déjà prélevé un lourd tribu dans le village et tant les traces dans la forêt que l'horrible dentition de la commerçante n'avaient fait que consolider ces certitudes quant à l'espect surnaturel de nombre des phénomènes actuels.
Il en était à se demander si finalement la meilleure chose à faire n'était pas de profiter au maximum de l'instant présent ; il s'en persuada en admirant les gambettes de ses désormais colocatrices.

Plutôt que de se lamenter et comme de toute façon la nuit nous ne pouvons pas grand chose contre ces bêtes venues tout droit du pays du Mal, je propose que plutot que de se ronger les sangs chacun de notre côté nous assayons de passer un bon moment ensemble, pourquoi ne pas faire repas commun ?

Il ne faut pas le dire trop fort sinon le seigneur me ferait pendre mais j'ai un peu l'occasion de braconner et comme avec ce froid la viande gèle et se conserve, j'ai dans ma cariole une demi douzaine de garennes, de quoi faire un civet pour tout le monde.

Associant le geste à la parole il se rendi dans sa cariole et en sortit 6 lapins sauvages bien dodus pour la saison ansi que deux peaux de renard ; une servirait à remercier la belle Kara de son hospitalité, la seconde pourrait bien être une monnaie d'échange ...

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