Re: [Partie 4] L'histoire (RP)

Lionel Mar 23 Fév - 23:34

Incroyable ! le village allait de mal en pis.
Colette n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière . Les lycans avaient encore attaqué Dazy et cette fois encore quelqu'un y avait laissé la vie : leur propre maire.

Colette était retournée à l'auberge dès le chant du coq. Impossible pour elle de rester inactive. Elle avait bien fait de venir de bonne heure, car l'auberge s'était remplie très vite tout au long de la matinée.

Tout le monde y allait de son avis et plusieurs se présentèrent déjà pour remplacer le bourgmestre.

N'y tenant plus, Colette prit la parole devant tous les clients :
Heu...Pardonnez moi, mais si vous me connaissez, vous comprendrez pourquoi cette question me tient à coeur.
Vous voulez reprendre le contrôle de la ville et chasser les lycans. Alors, vous avez un plan de bataille ? Vous avez des idées pour y parvenir ?

Sa voix était vibrante et ses yeux à la fois suppliant et plein d'espoir.

Adhémar Mar 23 Fév - 23:42

furieux, il était furieux le vieux Mimile ! Ce malotru de maréchal osait prétendre qu'il ne savait pas lire ! non, mais il allait lui montrer qu'il savait lire et ... ha non il n'allait pas lui montrer que sa mémoire défaillante ne l'aurait jamais aidé à retenir les textes du maire par coeur.

Il se dirigea vers la donzelle et le chauve et leur prit l'ardoise des mains, puis se concentra pour déchiffrer

en... enchen... enchentai, moa cè Car... moa cè Carmina, mai... mainès... mainèstrelllle

et voilà Môssieur ! je suis tout à fait capable d'être maire et d'ailleurs, mon cher ami Sympa vient de vous le confirmer.

Alors qu'il regardait Oleg droit dans les yeux, l'ardoise lui échappa des mains et éclata au sol en un nombre indéfini de petits morceaux. Il leva les yeux au ciel, appelant secrètement le très haut à l'aide... puis il regarda à nouveau vers Oleg

ggrrumpf....
toujours aussi furieux mais fier de lui, Emile alla demander au tavernier une chope de bière pour se rafraîchir car le rouge lui montait aux joues.

à ce moment là, Colette arriva, pauvre enfant... songea t il

eu...Pardonnez moi, mais si vous me connaissez, vous comprendrez pourquoi cette question me tient à coeur.
Vous voulez reprendre le contrôle de la ville et chasser les lycans. Alors, vous avez un plan de bataille ? Vous avez des idées pour y parvenir ?

bien sûr jeune demoiselle, nous allons non pas batailler, mais tout d'abord surveiller le village et mener des rondes, puis nous leur tendrons des embuscades lorsque nous aurons plus d'informations. Nous sommes d'ailleurs là pour en parler tous ensemble. Viens par là, approche et parle nous de t.. euh... du forgeron, comment était il juste avant de... tu sais bien quoi... allez, dis nous.

Carmina Burana Mar 23 Fév - 23:50

Un poil pétrifiée sur sa chaise, Carmina attendait sagement son petit déjeuner. La jeune dame semblait vouloir engager une action rapide contre les loups garous. Elle vit et écouta le vieil homme et étouffa un fou rire de le voir ânonner la phrase qu'elle avait inscrite sur l'ardoise du chauve souriant toujours autant perché sur sa chaise. Il allait pleuvoir à coup sur. Cela ne l'empêcha pas de décocher un sourire des plus niais au croulantissime en secouant la main pour lui donner son bonjour.

Soupirant en écoutant le fameux plan de bataille qui semblait se résumer à "on crame tout " et "il a fini comment le forgeron", elle sentit son estomac se contracter. Pas gagné de composer le ventre vide.Tapotant sur la table en patientant, elle écouta la réponse de la jeune dame, en espérant qu'elle ne défaillît pas.

Une ode!!!! Elle allait composer une ode héroïque en l'honneur des fiers combattants...De quoi la rendre encore plus célèbre encore!!!!!!!!!!!Merveilleux. De joie, elle se mit à applaudir.

Kara Mer 24 Fév - 0:05

La jeune Dame se réveilla fort tard.. Elle mis du temps à comprendre qu'elle se trouvait dans un lit bien douillet et non en train de camper sur les routes..
Puis tout lui revint, elle se leva et grimaça de son cou enquilosé.

Elle avait passé une bonne partie de la nuit assise en taverne, à bercer l'enfant et à réfléchir à ses paroles.. Il avait parlé de créatures loup-homme..

Etait-ce là un délire post-traumatique, comme elle en avait déjà vu dans des cas de témoins de scenes effroyables, ou bien le petit avait-il raison... mais comment celà pouvait-être possible ?!

Tout à ses réflexions, Hélène s'habilla prestement et descendit à la salle commune pour prendre un bon petit déjeuner.. enfin, déjeuner tout court vu l'heure.

- Messires et mesdames bonjour ! , dit-elle en saluant les clients de l'auberge.

Elle aperçu le jeune Dazy assis à une table, mangeant volontiers un repas dégageant une odeur délicieuse.

Elle lui adressa un signe de main, lui sourit et vint s'assoir avec lui.. La jeune femme lui parla du couvent, des bonnes soeurs qui fricotaient en cachette avec le jardinier, des aventures qu'elle avait vécue en parcourant le pays, de son grand oncle qui avait voulu qu'elle regagne la cour sitôt sa sortie du couvent, des gens qu'elle avait rencontré comme les elfes, les halfelins...

Le garçonnet buvait ses paroles.. Il retrouva rapidement le sourire, et la curiosité et l'innocence propres à son âge..

Hélène avait vu que les gens se regroupaient petit à petit et discutaient de façon plus ou moins agitées, mais ses bonnes manières lui dictaient de ne pas s'inviter alors qu'elle n'était pour eux qu'une étrangère bien habillée..

Kremoseu Mer 24 Fév - 0:11

Le chapeau bizarre lui prit l'ardoise des mains, l'avait juste eu le temps de lire le nom de la damoiselle a l'âne lubrique … Carmina … joli prénom … Ménestrel devait être son nom de famille. Il lui faisait une révérence quand le chapeau vint lui piqué son ardoise …

L'homme semblait en faire lecture a l'assemblée, mais c'est le nom de la donzelle qu'il lisait, pas le sien … il allait la reprendre quand l'objet lui échappa, a moins qui le le fit intentionnellement, et se brisa au sol … la triple buse, le farfadet, l'immonde individu … les pensées lui manquait, quel vilain personnage, qui, sans le moindre remord s'éloignait pour rejoindre l'autre malotru … on venait de lui arracher la langue et les deux rustres n'en avaient cure … ciel, que la vie est dure en ce bas monde …

Furieux, il se mit a sauter sur la chaise, tant et si bien que ce qui devait arriver arriva, son estrade céda sous les chocs et Bernardo se retrouva en vrac … quelle humiliation … il se releva en tentant de garder un minimum de fierté et se tourna vers le chapeau, le sourire cette fois envolé et levant un poing rageur …

HANNNNNNNN … c'est a peut près le son qui du sortir de son gosier a ce moment ….

Adhémar Mer 24 Fév - 0:32

la jolie donzelle lui fit un charmant sourire, mais le chauve, nettement moins charmant, vint vers lui et lui assèna un HANNNNNNNN qui éveilla tous les sens du vieux Emile, il regarda l'homme de haut en bas, lui serra le poignet d'une main vigoureuse et lui fit baisser le bras en douceur. Pendant ce temps, des clients affluaient dans la taverne. Emile remarqua une jeune femme bien vêtue et réalisa qu'il devait s'agir de la femme dont parlait le maréchal, "celle qui savait lire". Il s'occupa d'abord de l'homme qui semblait plus qu'agité avant de songer à s'approcher de la dame en question. Chaque chose en son temps.

Ouhla, calme mon gars, caaaalme ! tu n'en as pas une autre dans ton sac ? si vraiment tu n'as rien, je suis sûr que Sympa va t'en trouver une, il trouve de tout dans les mines.

Sourire d'Emile qui chercha Sympa d'un coup d'oeil circulaire dans la salle.

Lionel Mer 24 Fév - 0:34

Emile a écrit:
bien sûr jeune demoiselle, nous allons non pas batailler, mais tout d'abord surveiller le village et mener des rondes, puis nous leur tendrons des embuscades lorsque nous aurons plus d'informations. Nous sommes d'ailleurs là pour en parler tous ensemble. Viens par là, approche et parle nous de t.. euh... du forgeron, comment était il juste avant de... tu sais bien quoi... allez, dis nous.

Emile... bien sûr, lui il la connaissait bien. Combien de tours ne lui avait-elle pas joué avec les autres chenapans du village lorsqu'ils n'étaient que des enfants ? Pourtant Emile avait toujours rit de leurs facéties et gagné ainsi leur respect.

Le temps était passé et l'innocence de l'enfance s'était envolée.

Et voilà qu' Emile lui demandait de parler de Siméon, SON Siméon et de la malédiction. Troublée, Colette ne prêta aucune attention au malheureux sourd-muet ni à la jeune rouquine.
Elle sentit son estomac se contractrer. Elle serra très fort ses lèvres et inspira longuement pour garder contenance : surtourt ne pas faiblir, rester digne de Siméon !

Le.... Le forgeron comme vous l'appelez, s'appelait Siméon. C'était un homme jeune, fort et courageux. C'était un homme droit et juste, c'était l'homme que j'aimais......c'était...c'était....mon fiancé.
Il a combattu les lycans pour sauver le petit Dazy. Malheureusement....il a été gravement blessé dans son combat.
Son bras droit a été lacéré par un monstre. C'est comme ça ....enfin c'est ce qu'on croit....que...que...

Colette fit une pause dans son récit pour reprendre son souffle.
C'est comme ça que Siméon a été contaminé. Et la nuit suivante , il s'est changé en lycan à son tour. Et lui aussi a pourchassé le pauvre Dazy. L'enfant a été sauvé, mais..... Siméon est mort.... enfin la bête qui avait prit possession de lui est morte.
Voilà.

Colette s'arrêta la voix brisée.

René Mer 24 Fév - 0:38

Solange avait laissé les villageois et les nouveaux venus donner leur avis

Elle prit la parole

Je me porte candidate pour la Mairie! Je connais tres bien le village et je pense que je suis la plus apte! J'ai su combatte les lycans! Je saurais vous protéger. Croyais le et n'écoutez point le vieux Emile! Proche du Maire... Ah ! Le maire n'avait jamais aimé ce vieille ivrogne c'est lui qui le dit! et ce n'est pas avec des ggrrumpf.... et des bières que le vieux pourra patrouiller! nous faut des armes... Nous entraider! Resté grouper! Nous unir!
Tout bas au vieux Emile vous divaguais l'Emile... Nous connaissons tous vos penchant pour l'alcool! Pas comme moaa je bois juste mon verre dans la journée! je reste lucide...Solange elle voit tout! Et paix à l'âme de notre bon Maire ... qui vient de nous quitter
Puis s'adressant à l'assemblée
Réfléchissez bien l'heure et grave! Réunissons nous!

Adhémar Mer 24 Fév - 0:50

la jeune Colette venait de prendre la parole et d'expliquer ce qu'elle savait de son fiancé, le silence se fit un instant dans la taverne, les habitants aimaient tous le forgeron et sa fiancée, le mariage était déjà prévu et chacun y allait de ses paris sur la date de naissance de leur premier... mais ceci, avant le drame. Il alla vers elle et posa une main sur son épaule.
Nous le vengerons Colette, nous te vengerons, sois en certaine, nous ferons cesser ces horreurs !

il avait à peine finit sa phrase que la vieille Solange prit la parole pour dire des sottises bien sûr, elle ne savait rien faire d'autre d'ailleurs et tout le monde le savait au village. Il ricanait en l'écoutant jusqu'à ce qu'elle lui chuchote à l'oreille

vous divaguez l'Emile... Nous connaissons tous vos penchants pour l'alcool! Pas comme moaa je bois juste mon verre dans la journée! je reste lucide...

tais toi donc, vieille bique songea t il allons Dame Solange, vous parlez de nous unir et vous cherchez la division. Je ne crois pas que vous saurez rallier l'ensemble des habitants pour vous aider en utilisant ce genre de moyens. Au contraire, vous allez créer la zizanie, alors que nous avons tous besoin les uns des autres. Voyez... désignant Colette de la main, voyez la pauvre enfant, croyez vous qu'elle a envie d'entendre vos élucubrations ? Je crois que nous nous devons d'être solidaires dans telle situation, j'espère que tout le monde est bien d'accord.

SednaX Mer 24 Fév - 0:51

[Partie 4] L'histoire (RP) - Page 3 Partie10

Sympa avait assisté à toute la scène, trouvant qu'elle ressemblait beaucoup à celle de la veille au soir : tout partait en spirale et chacun dans son coin faisait son petit manège en s'en prenant à un autre. Mais soudain, le vieux Emile cita son nom, ce qui attira plus particulièrement son attention : il voulait qu'il trouve une ardoise ... Dans les mines ? Ah ce vieux Mimile, il ne manquait vraiment pas d'humour ... Heureusement pour lui, si Sympa ne piochait pas des ardoises dans la mine de fer du coin, il savait où en trouver une de rechange. Et tandis que la pauvre Colette devait remuer les affres de la Tragédie pour le bien de tous, Sympa entraîna le pauvre sourd-muet par la manche, lui désignant du doigt la cuisine de la taverne. Il avait dans l'idée qu'il devait rester une vieille ardoise qui avait servi, fut un temps, à annoncer les plats du jour. Lointaine époque où Thiercelieux avait eu un cuisinier innovant qui ne se contentait pas de rôtis et de bouillies de légumes à servir aux clients. Par chance, il n'eut pas à fouiller bien longtemps avant de la retrouver au fond d'une armoire, derrière une pile de vaisselle dont la couleur laissait à désirer. Il tendit l'outil à Bernardo.

René Mer 24 Fév - 1:07

allons Dame Solange, vous parlez de nous unir et vous cherchez la division. Je ne crois pas que vous saurez rallier l'ensemble des habitants pour vous aider en utilisant ce genre de moyens. Au contraire, vous allez créer la zizanie, alors que nous avons tous besoin les uns des autres. Voyez... désignant Colette de la main, voyez la pauvre enfant, croyez vous qu'elle a envie d'entendre vos élucubrations ? Je crois que nous nous devons d'être solidaires dans telle situation, j'espère que tout le monde est bien d'accord.

Justement Emile soyez lucide! Vous êtes ivre! Et vous ne pouvez point assurer le rôle de Maire! Je ne divise personne je veux que nous soyons unis...Mais ceux qui ne vous connaissent pas ne savent pas qu'ils feraient une erreur! Vous n'avez même pas etais là pour secourir le povre petit Dazi...Ou etiez vous? Et la Colette...quand elle a perdu son amoureux... Ou étiez vous???? Vous le connaissiez pourtant le Siméon et tout a coup perte de mémoire vous ne savais même plus son nom de notre povre Forgeron!Non Emile allons! Vous pouvez me seconder mais prendre des décisions j'en ai bien peur! Personne ne veux que le povre petit Dazi soit encore perturbé!

Kremoseu Mer 24 Fév - 1:09

Le chapeau bizarre lui baisse le poing comme qui rigole … costaud le gars, vieux, puant du bec, mais costaud …

Les interventions n'en finissent pas, chacun paraît donner de la voix, a ce qu'il en voit, lui, déchiffrant péniblement un mot par ci, un autre par la, il tente de remettre tout ça dans l'ordre pour en comprendre enfin l'intrigue … lycan, meurtre, maire, amant, défense … largement de quoi débuter un roman digne de se nom, tout les ingrédients de bases réunis. Il remettait de l'ordre a tout ça quand un des villageois vint le tirer par la manche, hésitant de prime abord il finit par le suivre …. et il eu bien raison, direction la cuisine ou par bonheur on lui remet une nouvelle ardoise. Sympa le gars …

Il s'empresse de prendre le nouvel outils pour y inscrire …

Merci … je me nomme Bernardo.

SednaX Mer 24 Fév - 1:25

Sympa plissa les yeux, s'approcha légèrement de l'ardoise, se concentra très fort ... Et porta la main à sa tête, mimant un salut du chapeau -qu'il n'avait pas- et penchant légèrement le buste en avant, tout en répondant :

"Enchanté !"

Car oui, même s'il ne s'en vantait pas, Sympa savait à peu près lire. Mais pas écrire. Alors il tapa du poing sur son torse pour bien se désigner et ajouta ce seul mot :

"Sympa !"

Enfin, il désigna du doigt la porte de la cuisine, plus précisément la grande salle que l'on voyait dans l'embrasure et s'y dirigea enfin, espérant que l'autre comprendrait qu'il souhaitait retourner avec les autres, maintenant que cette affaire était réglée.

Il entra pour entendre les deux doyens du village se disputer la place du maire avant même que chacun ait pu donner son avis ... Il mit les poings sur les hanches et s'exclama, coupant la parole à tout le monde :

"Ah mais ça suffit tous les deux, si vous continuez, c'est moi qui me prrrésenterrrai à la mairrrie et vous serrrez bien embêtés !"

Partant d'un éclat de rire à sa propre plaisanterie, il reprit son souffle et continua :

"Il est juste qu'il y ait plusieurrrs candidats, sinon ce ne serrraient pas des élections ! Mais il est juste aussi que chacun expose son point de vue, son plan d'action, ses idées, afin de convaincrrre les villageois. Parrr contrrre, il n'est pas juste de dénigrrrer son concurrrrent, surrrtout pourrr dirrre de telles sottises ... Allons, allons, la Solange, ici tout le monde connaît l'vieux Mimile, et tout le monde vous connaît vous aussi. Laissez les villageois décider en leurrr coeurrr et âme qui ils veulent élirrre, et montrrrez nous votrrre meilleurrr jourrr au lieu d'essayer de rrrabaisser l'autre, ce n'est pas digne d'une grrrande dame comme vous !"

S'inclinant pour saluer les deux candidats à la mairie, il traversa la salle dignement et retourna s'assoir à une table, commandant au passage à la jeune Colette un plat du jour, avec un clin d'oeil.

René Mer 24 Fév - 1:35

Sympa vous avais le mot juste.
et elle lui murmura..J'laime beaucoup notre Emile mais c'est pour son bien... Pour le bien de tous! Et il a le sommeil bien lourd!

Elle alla s'assoir pres de sympa avec une feuille et un crayon afin de comptabiliser le nombre d'homme et de femme pour combatte les lycans! Il fallait aussi trouve des armes! Oui...

Colette vous avez un ptit truc à manger pour moi aussi? C'est gentille à vous!!!!

Lionel Mer 24 Fév - 18:57

Et voilà, la pause était terminée, il fallait se remettre au travail.

Quelque chose à manger ? Mais bien sûr Dame Solange.
Je vais voir ce qu'il y a en cuisine et je vous rapporte une assiette.
Vous préférez un petit encas ou quelque chose de bien consistant ?

Flûte elle allait devoir retourner en cuisine et raterait sûrement les discussions entre les candidats à la mairie.

Et toi mon petit lapin, tu as assez mangé ? demanda Colette à Dazy.
L'enfant lui fit un sourire et tendit son verre.

D'accord, je te ressers.

Kara Mer 24 Fév - 20:34

Dame Hélène laissa le petit Dazy aux bons soins de la taverniere, lui ébouriffa les cheveux et s'avança vers le petit groupe :

- Je vous prie de m'excuser cette intrusion dans votre conversation, j'en ai malgré moi entendu quelques brides, notamment au sujet de mobiliser les troupes pour organiser notre défense...

J'ignore quel est réellement l'ennemi, ses habitudes et ses forces, mais je suis prete à me battre à vos côtés et à mettre à disposition de tous mes maigres apprentissages.

Elle n'en dit pas plus, n'aimant pas étaler l'éducation plus que complète qu'elle avait reçue lors de ces longues années passées entre le couvent et la Cour du Roy.

René Mer 24 Fév - 21:16

Quelque chose à manger ? Mais bien sûr Dame Solange.
Je vais voir ce qu'il y a en cuisine et je vous rapporte une assiette.
Vous préférez un petit encas ou quelque chose de bien consistant ?

Merci Colette! Regardes ce qu'il te reste, quelque choses de simple j'aimerais que tu sois avec nous pour parler de la défense du village...

Solange s'était radoucit elle en avait oublié la haine des hommes du au cuisinié qui l'avait laissé chouar.. Peut être pour cela qu'elle s'etait emporté contre le vieux Emile.... Il fallait qu'elle s'excuse auprès de lui c'etait pas un vilain bougre cet homme là!

je suis prete à me battre à vos côtés et à mettre à disposition de tous mes maigres apprentissages.

C'est tout a votre honneur Dame Helene! Merci !

Bien Il nous faut des armes! Je propose que l'on se servent de celles du Chevalier qu'il avait laissé... Colette revint avec un encas... Merci bien Colette! Dis moi... tu sais ou ont peux trouver les armes du Forgeron?

Puis voyant Sympa... Dites moi vous savez ou trouvez du fer? Je suis sur que vous et Bernardo vous pouvez nous fabriquer des lances avec votre agilité!

puis s'adressant plus bas à Emile... désolée pour tout a l'heure je n'etais plus moi meme tu sais comme j'ai souffert du départ de mon tendre cuistot! Tu n'y est pour rien! Joint toi a nous! Tu connais bien le village et tu sauras nous dire....si un intrus arrive!

Gambrinus Mer 24 Fév - 21:42

Oleg était outré par tout ce qu'il venait d'entendre, le maire était à peine mort que déjà les grandes manoeuvres pour sa succession avaient commencé. Il se leva, brandit bien haut sa hache et la laissa lourdement retomber sur la grande table de la taverne. Le bruit sourd et puissant que cela provoqua lui offrit un moment de silence lui permetant de prendre la parole avec quelque espoir de pouvoir se faire entendre.

Non mais c'est quoi toute cette agitation stérile où chacun tente de conquérir une parcelle de pouvoir en profitant du malheur qui frappe le village. Puissez vous rapidement comprendre que pour notre survie nous aurons besoin de tout le monde les forts, les malins, les intelligents et même les sourds.
Admirez le spectacle que vous offrez à ce pauvre gamin et notre amie Colette, pensez vous vraiment que c'est de cela dont ils ont besoin pour reprendre confiance en la vie ?

Oui vous avez raison il nous faut un nouveau maire, ne serait-ce que pour canaliser notre fougue et éviter de se disperser sans coordination. Pour éviter toute forme de malentendu, je vous précise que je ne ne me porte pas candidat, mon domaine est l'action ; je laisse la réflexion à plus intelligent que moi.

En revanche je peux vous aider dans la défense du village. Quand je suis venu m'installer parmi vous je ne vous ai rien caché de mon passé de soldat puis de mercenaire par obligation, j'ai tué bien plus d'hommes que la majorité d'entre vous de poulets mais je suis comme vous je ne sais pas ce qui peut venir à bout des monstres. Mais j'ai dans mon entrepos de quoi équiper quelques solides hommes courageux, souvenirs de ma vie passée.
J'ai aussi de quoi harnacher et protéger un cheval de guerre ; hélas depuis la mort de mon regretté Krveprolití, je n'ai plus jamais eu de cheval assez puissant pour supporter tout ce barda. Si le laboureur voulait bien me prêter son plus haut cheval de trait, nous aurions une monture capable de résister aux assauts des bêtes le plus féroces. Ainsi perché j'espère être en mesure de lutter contre ces monstres sans offrir ma chair à leurs morsures.

Baissant un peu le ton mais continuant à parler suffisemment fort pour être audible de tous :
Colette, pourrais tu s'il te plait faire à manger pour tous ceux qui sont présents ? Je prendrais à ma charge les frais ne t'inquiètes pas, je crains qu'en ces moments troublé l'argent ne soit plus aussi important. Il faut qu'on parle encore pour définir sur lequel d'entre vous devra reposer la lourde charge de guider notre destin.
Donne leur aussi à boire, j'étais venu te livrer ta commande hier, les deux tonneaux doivent encore être sous l'appenti mais ne les laisse pas s'ennivrer nous devons garder nos idées claires.
Sympa, je peux te confier la lourde tâche de veiller à ce que personne ne boive plus que de raison ? ni n'écharpe son voisin par appétit du pouvoir.

Sadressant en apparté à la jeune fille de bonne éducation
Dame Hélène, puis-je vous demander de m'accompagner s'il vous plait ? j'aimerais vous montrer quelque chose qui pourrait sans doute nous éclairer sur la situation actuelle mais pour cela j'aurais besoin de vos connaissances. Il y a dans le vieux presbytère une bibliothèque remplie de manuscrits relatant l'histoire de Thiercelieux. Il ont été écrits par les curés successifs et il parait que cela couvre plusieurs siècles ; si comme le prétendent les légendes des événements similaires se sont déjà produits peut être y trouverez vous comment les habitants d'alors s'y sont pris pour vaincre le mal.
Je crains que vous seule ne m'aitrisiez assez la lecture pour comprendre et analyser ce que vous y trouverez.
Je vous y emmène puis je passerai chez moi récupérer armes et armures, le harnarchement du cheval ainsi que ma bourse. Je vous ramènerai quelques chandelles au retour.
Vous voulez bien me suivre ?

SednaX Mer 24 Fév - 21:52

Entendant parler d'armes, Sympa répondit, s'adressant à toute l'assemblée :

"Pourrr ce qui est des arrrmes, comme je l'ai dit ce matin, il y a la rrréserrrve de pioches de la mine qui se trrrouve maintenant dans l'écurrrie de la taverrrne. Il y en aurrra bien assez pourrr tous ceux qui n'ont pas mieux à leurrr disposition ! Alorrrs il n'y aurrra qu'à les distrrribuer ce soirrr, avant de se séparrrer ou de mettrrre quelque plan en action."

Il hésita un instant, puis fini par ajouter tout de même :

"Je dois dirrre pourrr ma parrrt que, même si c'est là un prrrocédé rrrévoltant, il me semble que jusqu'à prrrésent les bûchers ont rrrempli leurrr rrrôle efficacement, puisque nous avons déjà éliminé deux monstrrres ... Je sais que cerrrtains sont contrrre ce système, mais je pense que nous devrrrions tout de même continuer à les utiliser ..."

Il se tut, sachant pertinemment qu'il avait abordé là un sujet délicat, attendant les réactions et opinions ... C'est à ce moment qu'une lourde hache s'abattit sur une table et que le maréchal Oleg fit sa petite déclaration. Il laissa échapper un petit rire lorsqu'il s'entendit confier la tâche de nounou du verre d'alcool ...

"Hélà mon ami, je pense qu'ici, tout un chacun est assez adulte pourrr savoirrr se mesurrrer ! Et s'il prrrend l'envie à l'un d'entrrre eux de se perrrdrrre dans son verrrre, qui pourrrrait bien l'en empêcher ? A vrrrai dirrre, je pense comme toi que nous avons besoin de tous les brrras, mais nous ne devrrrions prendre que ceux des volontairrres et ne pas enrrrôler de forrrce toutes âmes qui vivent. Alors saurrront se modérrrer ceux qui se sentent prrrêts à parrrticiper à la chasse !"

Lionel Mer 24 Fév - 22:12

Colette revint bien vite de la cuisine et apporta son petit encas à Solange ainsi qu'un peu de lait tièdi pour Dazy.
Puis elle s'occupa des autres clients.
Dans la taverne, les esprits chauffaient dur. Toute à son occupation, Colette tendait l'oreille pour essayer de le fil des discussion.

Oleg s'approcha d'elle pour lui soumettre une requête.
Bien sûr Oleg. Je mettrai un point d'honneur à veiller au bien-être de ceux qui essaieront de supprimer tout danger de notre village.

Puis elle se tourna vers Sympa :
Mes bras sont bien faibles mais je serai plus rassurée de sortir dans les rues avec une pioche à la main.
Si jamais j'étais attaquée à mon tour, les lycans me tueraient, mais ils ne s'en sortaient pas indemnes ! Pour sûr !
Accepterai-tu de m'en prêter une ?

Quelques gamins entrèrent dans la taverne pour chercher Dazy. Les conversations de grands ennuyaient le gamin et la visite de ses amis étaient la bienvenue pour lui changer les idées.

D'accord Dazy, tu peux aller avec eux, mais reste dans le coin. Au moindre danger, tu cours jusqu'ici.
Colette lui caressa la joue. Elle veillerait sur ce petit, ne serait-ce que pour donner un sens à la mort de Siméon.

Après avoir vérifier que les enfants restaient sur la place de Thiercelieux, Colette retourna vers les adultes.
Dites, vous avez aussi remarqué que les Lycans s'en prenaient toujours à Dazy ? C'est étrange tout de même. Pourquoi lui ?

Kremoseu Mer 24 Fév - 22:48

Bernardo, de nouveau heureux propriétaire d'une magnifique ardoise suivit monsieur Sympa en salle … la discutions observée avant l'épisode avec le chapeau bizarre continuait de plus belle, chacun ouvrait le bec et devait formuler un argumentaire béton, d'après les éléments qu'il avait chopé avant son passage en cuisine, l'était question d'élire un maire, et certain semblait se proposer, lui, bien sur , ne postulerait pas … par contre qu'était devenu l'ancien, ça ? … l'avait été attaqué, mais qui … l'avait cru voir prononcer le mot lycan, qu'est ce qu'était ce truc, jamais entendu parler … il se bidonna intérieurement … y parlaient aussi d'un mioche, et de défense ou de combat, il ne savait pas vraiment …

S'il fallait se battre, il était l'homme de la situation, son ancien patron lui avait donné leçon d'escrime, l'épée n'avait plus de secret pour lui … le seul problème, mais pas des moindres, c'était malheureusement qu'il n'entendrait pas venir l'ennemie … lui, il devait être avec un entendant, qui a l'occasion lui montrerait le gus a transpercer … les autres le comprendraient ils … encore une séance d'ardoise délicate en perspective.

Il s'avança et fit mine de se battre, épée en main, puis se frappa le torse et fit signe de la tète, mouvement du chef de bas en haut, un classique du oui …. et recommença son manège une seconde fois pour se faire comprendre.

Kara Mer 24 Fév - 23:00

Oleg a écrit:[color=darkblue]Dame Hélène, puis-je vous demander de m'accompagner s'il vous plait ? j'aimerais vous montrer quelque chose qui pourrait sans doute nous éclairer sur la situation actuelle mais pour cela j'aurais besoin de vos connaissances. Il y a dans le vieux presbytère une bibliothèque remplie de manuscrits relatant l'histoire de Thiercelieux. Il ont été écrits par les curés successifs et il parait que cela couvre plusieurs siècles ; si comme le prétendent les légendes des événements similaires se sont déjà produits peut être y trouverez vous comment les habitants d'alors s'y sont pris pour vaincre le mal.
Je crains que vous seule ne maitrisiez assez la lecture pour comprendre et analyser ce que vous y trouverez.
Je vous y emmène puis je passerai chez moi récupérer armes et armures, le harnachement du cheval ainsi que ma bourse. Je vous ramènerai quelques chandelles au retour.
Vous voulez bien me suivre ?

Elle hocha la tête et répondit :

- Volontiers Messire, cela risque de prendre de longues heures et le résultat n'est pas garantie.. Mais dans le doute, je vais de ce pas m'atteler à la tâche !

Hélène balaya la salle des yeux et vit Dazy sortir en courant. Elle fronça légèrement les sourcils, soucieuse, puis monta récupérer sa cape et ses armes.

Elle sourit au Sire Oleg en s"excusant presque de se balader ainsi armée :

- Non pas que je n'ai pas confiance en vous Messire, n'y voyez là aucune offense, mais ces précautions nous apporteront un bel avantage en cas d'attaque.

On n'est jamais trop prudents, ajouta-t-elle en souriant, ajustant son arc et son carquois sur sa longue cape pourpre.

Elle sortit de la taverne aux côtés du Sire, et s'excusa :

- Si vous le permettez, je reviens dans une seconde.

Elle s'éloigna rapidement et rejoint Dazy, assis sur un muret en compagnie de 4 ou 5 autres autres gamins.

La jeune demoiselle lui fit un petit sourire et lui glissa à l'oreille :

- S'il te plait, fais attention.. Sois de retour à la taverne avant que le soleil ne décline ! Si tu veux, passe la nuit dans la chambre que j'ai réservé, et enfermes-y toi ! Je ferais mon possible pour ne pas rentrer trop tard..

Elle affectionnait vraiment beaucoup le petit, et s'inquiétait pour lui. Ils étaient tous les deux seuls.. Orphelins..

Le gamin la regarda, puis lui sauta au cou pour lui claquer une grosse bise pour la joue.

Stupéfaite par ce geste, mais agréablement surprise, elle éclata de rire et le serra dans ses bras quelques instants.

Ne voulant pas le laisser trop longtemps, elle s'éloigna rapidement... Les pans de sa cape voltigeant sous chaque enjambée dévoilaient une fine épée savamment travaillée qui battaient sur sa hanche.. Les fins limiers y auraient reconnu les mêmes ornements que l'épée du feu Chevalier Valcourt..

- Allons-y Messire, je suis fin prête !

SednaX Mer 24 Fév - 23:04

A la requête de Colette, Sympa lui répondit amicalement :

"Oh que oui, ma chèrrre petite, oh que oui, elles sont là pourrr ça ! Parrr contrrre si tu m'autorrrises un conseil, pourrr donner encorrre plus de fil à rrretorrrdrrre à ces montrrres, ne sorrrs pas de nuit seule ! Fais-toi accompagner, à deux le danger, s'il n'est pas supprrrimé, serrra diminué !"

Il vit alors le sourd-muet faire une petite scène de mime ... A la deuxième tentative, un tilt se déclencha dans l'esprit de Sympa :

"Hé bien voilà, je crrrois bien que nous avons un volontairrre pour cette tâche, si tu l'acceptes, bien sûrrr, Colette !"

Il se dirigea vers Bernardo et, le tirant à nouveau vers la manche, il l'amena à s'approcher de Colette, puis il tenta de communiquer. Il indiqua d'abord Bernardo du doigt, puis Colette. Ensuite, avec deux doigts, il mima la marche et enfin, il désigna l'extérieur de la taverne en pointant la porte de la taverne. Il espérait que cela serait suffisant pour se faire comprendre ... Au pire, il demanderait à la jeune ménestrelle de lui transmettre le message par écrit ...

Gambrinus Mer 24 Fév - 23:39

Oleg accompagna dame Hélène jusqu'à l'ancien presbytère, ouvrit la porte et lui fit rapidement faire le tour de la maison.

Voilà, vous connaissez désormais les lieux, et voici la fameuse bibliothèque.

Montant sur la pointe des pieds il se saisit d'une petite clé posée sur le chapeau du meuble, il introduisit cette dernière dans la serrure de la bibliothèque et ouvrit grand les deux battants, laissant appercevoir deux grands rayonnages remplis de gros carnets reliés de cuirs de couleurs différentes, certains au cuir très élimé, laissant deviner une création fort ancienne.

Tenez voici toute l'histoire du village, pour ma part je peux la toucher mais ne sachant que très maladroitement lire, je suis incabable de la comprendre. Je vous propose que le temps que je retourne chez moi prendre tout ce que j'ai promis aux habitants, vous sélectionniez les volumes qui vous semblent le plus intéressants et nous les rapporterons à l'auberge pour que vous puissiez les étudier à votre guise dans de meilleures conditions.

Oleg rentra à son domicile d'un pas vif, il commença par nourrir et soigner sa mule puis il l'attela à la carriole. L'attelage ainsi prêt, il ouvrilt les vieux coffres tout empoussiérés. Non avec une certaine émotion il ressortit son casque viking, sa cote faite de peau épaisse formée à chaud et renforcée de plaques de métal ainsi que ses protections de jambes et d'avant bras. Enfin il prit son marteau de guerre, sorte de hache avec une face lourde et carrée destinée à faire exploser tout crâne de bête ou d'homme et son petit bouclier de bois et de bronze. Il les enfouit dans un solide sac, puis il chargea dans la carriole les armes hétéroclites qu'il avait remenées de ses diverses campagnes : épées, sabres courts, poignards et dagues, .... Il sélectionna une légère et jolie à manche d'ivoire et lame de Damas qu'il accrocha à sa ceinture.

Il se rendit ensuite dans la partie habitation de son domicile, poussa son lit et défit une trappe de plancher. Il sortit son coffre et fit jouer les six pènes; préleva quelques dizaines d'écus puis fit le manège inverse. Avant de partir il récupéra un poignée de chandelles et sa boite à pierres à feu.

Sur le chemin du retour il s'arrêta comme prévu devant le presbytère et héla la jeune femme

Dame Hélène, je suis de retour, tendez moi par la fenêtre les volumes que vous désirez apporter à l'auberge. J'ai un petit présent pour vous remerciez de l'aide que vous nous apportez.

Kremoseu Mer 24 Fév - 23:48

Son nouvel ami avait parfaitement comprit son manège … devait être fort en mime lui.

Une mission lui était donc confié, s'il avait tout suivit il devait accompagner la demoiselle a l'extérieur. Il se planta donc devant la belle avec ce grand sourire qui le caractérisait. Il allait être utile a ce village, et ça, c'était la chose la plus agréable qui pouvait lui arriver. Utile, enfin …

Il pensa un instant a cette histoire de maire, la vieille, qui apparemment n'avait pas sucer que de la glace tout au long de sa vie, y a des signes qui trompes pas … la vieille serait surement une bonne maire, les femmes, y a rien de mieux pour donner des ordres ….

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