Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Kara Ven 5 Fév - 14:08

Valcourt était tranquillement attablé, une chopine à la main et le regard posé sur les nombreux croquis des divers plans de bataille qui envahissaient la table, lorsque le curé entra.

Lorsqu'il entendit le mot MAGIE, le jeune homme se figea. Son sang se glaça : il était découvert !

Il se leva d'un bond alors que le bourreau prononçait la peine de mort.

- J'ai voué ma vie au peuple ! , hurla-t-il, Jamais je n'ai utilisé mes pouvoir pour faire le mal !

Et c'est ainsi que l'on condamne ceux qui veulent vous aider !

Non ! Je ne vous ferai pas le plaisir de me rendre bien docilement ! Il me reste bien des années devant moi ! La Dame du Lac me l'avait promis !! J'accomplirai de grandes oeuvres !

Noooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !!

Il renversa d'un coup d'épaule un paysan qui s'était bêtement précipité sur lui, envoya un coup de coude dans le nez d'un autre, lui brisant les os et faisant gicler des flots de sang.

Son épée s'entrechoqua avec les armes primaires des villageois, le jeune chevalier n'était pas prêt à mourir, et la présence d'André se battant à ses côtés lui donna une nouvelle vague de courage.

La lame s'enfonça dans l'épaule d'un homme et sa dague dans une rotule. Les hurlements des blessés résonnaient dans la petite taverne. Valcourt ne voyait rien, n'entendait rien. Il repensait à tout ce qu'il avait fait dans sa vie, à tous ceux qu'il avait aidé. A celle qu'il avait aimé, et qui lui donnerait une descendance dans les semaines à venir.

Il continua de se battre pour elle, pour eux.. Mais les villageois étaient nombreux, et bien qu'ils ne sachent pas spécialement se battre, le nombre l'emportait sur l'inexpérience.

Valcourt reçu un coup violent à la tête, et son sang ruissela le long de son beau visage, imprégnant ses cheveux blonds.

Déséquilibré, la vision floue, il se redressa, et frappa, encore et encore. Il mourrait l'arme à la main, et non cuit comme un vulgaire poulet.

Quelque chose de pointu vint s'enfoncer dans son abdomen, le pliant en deux sous la douleur et lui coupant le souffle.

Un autre coup dans les cotes, puis un à la tempe, et un dernier dans le dos.

Il s'effondra par terre et mourut avant d'avoir touché le sol, son dernier souffle prononçant un sort de protection à son enfant bientôt né.

Les villageois emmenèrent son corps à l'extérieur, et le brûlèrent sur le bûcher.

L'esprit de Valcourt tourna quelques instants autour de son corps, se dit qu'il avait eu des sépultures dignes d'un Roi Païen et que son innocence avait été prouvée, soupira d'être mort si jeune, et s'envola.

[Partie 3] L'histoire (RP) - Page 5 Fantom10

Gambrinus Ven 5 Fév - 19:31

Domingo passa une nuit agitée et ne trouva le sommeil qu'au petit matin quand les dernières braises du bûchers furent recouvertes par les cendres.
Cette fois il était certain que sa vie allait s'arrêter dans ce village ; tôt ou tard. Soit les loups garous allaient faire de tous les habitants un festin et si chance les villageois arrivaient à les vaincre il se doutait bien que le roi n'allait pas laisser le crime de son seul héritier impuni. Il se demandait juste laquelle des deux fins était la plus souhaitable.
Quand il sombra dans les bras de Morphée, ce ne fut pas pour trouver un sommeil réparateur mais plutôt des cauchemards ponctués de périodes de semi consience.

Ce furent les singes qui le tirairent de cet état fort peu agréable, finalement il enviait leur naïveté et il se dit que le mieux était de ne plus trop se mêler des affaires du village, au moins pour l'instant.
Il prit du temps pourallumer un petit feu à côté de son charriot et fit chauffer du lait dans lequel il versa un peu de semoule de blé et du miel. Quand cela fut cuit il le partagea avec ses aimaux.

Déjà le villagage s'animait mais il préféra la compagnie des animaux, il se mit en quête d'une anse du ruisseau accessible et un peu à l'équart pour se laver et épouiller les chimpanzés

SednaX Sam 6 Fév - 0:43

Finalement, lorsque toutes ses larmes l'eurent quittée et qu'il ne restait que l'hébétude suivant une émotion violente, Coraline releva la tête, les yeux dans le vague ... Elle sécha machinalement son visage puis regarda sa main, celle-là même qui avait caressé la tête du chien-loup, la veille au soir ... Et elle réalisa qu'en ce jour, mis à part la cruauté humaine, il n'y avait pas eu de boucherie ... Y avait-il seulement un autre démon ? Cette tuerie avait-elle un sens ?

Machinalement, elle se leva, sortit de l'auberge et se rendit au centre de la place du marché, sur la margelle de la fontaine. Elle se lava le visage et les mains dans l'eau froide, mais cela ne la sortit pas de sa torpeur. Elle n'avait personne vers qui se tourner, pas de famille, et les orphelins du couvent ne pouvaient pas vraiment être considérés comme des amis. Alors elle resta là, assise, l'esprit vide, ne sachant ce qu'il convenait de faire. Si seulement quelqu'un pouvait lui venir en aide, pour affronter tout cela ...

Ehm Ji Sam 6 Fév - 1:04

Un Homme, responsable des animations en Thiercelieux, et portant de ce fait le traditionnel Masque Mauve dévolu à ce poste, dessina à l'aide d'une craie un large cercle juste devant la mairie. Puis, il fit quérir Fortuna et Brosset Léandre.

L'heure du Pierre-Feuille-Ciseaux avait sonné.

La partie devait se dérouler en trois coups, quatre en cas d'égalité. Cinq en cas de nouvelle égalité. Voire même peut-être six. Mais elle n'en dura que trois.

Lorsque les deux candidats à la mairie furent rassemblés au centre du cercle, prêts, chacun sorti son premier coup.

Feuille contre feuille.
L'Homme Au Masque Mauve demanda alors aux ex-aequos de jouer leurs seconds coups.

Feuille contre feuille, encore une fois. On n'était pas beaucoup plus avancé.
Alors, par quelques subtils mouvements des mains, l'Homme Au Masque Mauve demanda aux bi-ex-aequos de la feuille de jouer leur troisième coup, avec pour demande, s'il leur sied, de ne plus sortir de feuille. Cela fut naturellement accompagné du rire de la foule regroupée tout autour du cercle.

Demande que Fortuna ne suivi pas.
Demande que Brosset Léandre suivi d'une malencontreuse pierre.
L'Homme Au Masque Mauve leva un bras en la direction de Fortuna, indiquant par ce geste l'identité du vainqueur. Puis, il se dirigea en la direction de la mairie, et inscrivit quelques mots sur un parchemin qu'il accrocha à la porte :

Sur un parchemin accroché à la porte de la mairie, il y a écrit:Duel municipal de Pierre-Feuille-Ciseaux

Fortuna : Feuille - Feuille - Feuille
Brosset Léandre : Feuille - Feuille - Pierre

Fortuna est déclarée nouvelle mairesse de Thiercelieux.

Commensal Sam 6 Fév - 1:08

Excellent choix ... voilà que vous envoyez au bûcher le seul être qui nous ait défendu, le seul qui a vaincu un monstre ! Belle marque de reconnaissance ! Folie des hommes ...

"Bientôt nous sombrerons dans les froides ténèbres,
Adieu vive clarté de nos étés trop courts ..."

Commensal sortit de ce lieu où la mort venait d'être assénée à un homme valeureux, s'arrêta un moment devant le bûcher fumant, fit un signe de croix en mémoire de ce pauvre chevalier Valcourt. Il se mit en quête d'un abri isolé pour la nuit, une écurie ferait l'affaire.

SednaX Sam 6 Fév - 1:10

[Partie 3] L'histoire (RP) - Page 5 Tarto-10

Et c'est en restant ainsi à regarder sans penser que Coraline assista de loin à l'échange de feuilles et d'une pierre ... Si ça ne la dérida pas tout-à-fait, cela lui tira un maigre sourire et elle se leva, se dirigeant vers les deux opposants ... Elle fit un petit signe timide à Léandre puis s'approcha de Fortuna et lui parla très doucement, n'étant pas encore remise de son choc :

"Fortuna, dites moi que vous allez faire quelque chose ... quelque chose contre ce massacre, inutile, qui a eu lieu ce matin ?"

Elle la regardait avec de grands yeux suppliants ...

Adhémar Sam 6 Fév - 1:37

Tétanisée, elle était tétanisée lorsqu'elle apprit la mort horrible du chevalier Valcourt. Elle avait accepté le duel pierre feuille ciseaux, sans vraiment réfléchir, totalement abasourdie par les évènements.

Lorsque la jeune Coraline vint vers elle avec un regard si suppliant, elle mesura l'ampleur de la responsabilité qui lui incombait désormais. Elle inspira profondemment et posa une main sur son épaule.

Coraline, je ne peux défaire ce qui a été fait. Ce qui est arrivé est terrible et va être lourd de conséquences pour Thiercelieux. Mais je te promets... je m'engage à faire tout pour que plus jamais pareil malheur n'arrive.

Elle cherchait des yeux le regard de Léandre, l'appelait à l'aide en silence, elle savait son affection pour la p'tiote et elle se sentait si impuissante face à la folie des hommes en cet instant... chacun faisait des reproches et désertait... même le balladin venait de quitter les lieux, pourtant elle n'était pas responsable de la mort du chevalier et de la fureur du Roy à venir, ceci à ajouter au problème encore plus crucial des monstres qui risquaient de surgir à tout moment. Lourde tâche qu'elle avait à assumer aujourd'hui.

Elle commanda une poire au tavernier, afin de se remettre de toutes ces émotions, puis elle s'approcha de Léandre et lui suggéra discrètement :

ne crois tu pas que nous devrions faire disparaître le maître d'armes de Valcourt afin d'enlever toute trace du passage du chevalier Valcourt à Thiercelieux ?

Kremoseu Sam 6 Fév - 2:09

Nuit difficile … insomnie quand tu nous tiens …

Le gars de la haute avait fini sur le bucher non sans faire le malin, comme la plupart des gens de sa classe, toujours a se croire meilleurs que les autres. Mais maitre en armes ou pas, noble ou pas, quand la faucheuse frappait a la porte, pas question de discuter … l'avait pas pour qualité l'art de la négociation la bougresse.

Enfin, la chose étant réglée, y avait pas a regretter. Le nouveau maire avait été élu, dame Fortuna, avec la connaissance des lieux, leur serait sans doute d'une grande aide, quoi que a ce stade, chacun ici pouvait être un assassin en puissance.

De nouveau a l'auberge il fit un tour au cuisine, histoire de voir ce qu'il manquait pour nourrir tout ce petit monde, il irait ensuite faire quelques emplettes … l'estomac n'attend pas, loup ou pas dans les environs … d'ailleurs il se dit que modifier sa recette serait amusant, si il pouvait acheter quelques œufs … les étaler cuit sur ses Grossebouff … oui pourquoi pas …

Dame Fortuna … auriez vous quelques œufs a me vendre ?

Adhémar Sam 6 Fév - 2:24

alors que Léandre semblait surpris de son idée, Fortuna entendit le cuistot l'interpeller, lui au moins gardait les pieds sur terre. Elle le regarda de haut en bas, l'examina, se demandant si le mal n'était pas en lui, puis secoua sa tête, comme pour chasser ses idées noires, se demandant si elle allait se mettre à soupçonner tous les individus passant près d'elle.

Dame Fortuna … auriez vous quelques œufs a me vendre ?

des oeufs !? ah oui bien sûr !

elle ramassa son panier dans lequel était disposés les oeufs frais du jour, déposés sur l'étoffe rouge. Elle le tendit au cuistot

tenez, prenez les oeufs et rendez moi mon panier, qu'allez vous nous faire de bon aujourd'hui ? laissez les oeufs dont vous n'avez pas besoin, dans le panier, je les vendrai au marché demain. Il faudrait que je trouve un instant aujourdr'hui pour aller au couvent... si vous voulez, demain, je vous apporterai quelques poulettes pour garnir vos casses croute.

SednaX Sam 6 Fév - 11:18

Coraline, qui était restée près des deux combattants au pierre-feuille-ciseaux, avait entendu la remarque de Fortuna et se demanda soudain à nouveau où se trouvait l'homme en question ... Etait-il déjà parti les dénoncer ? Elle se tourna vers la nouvelle mairesse et lui demanda :

"Fortuna, vous avez raison, il nous faut retrouver l'homme de main du prince ... Mais nous en débarrasser n'est peut-être pas une priorité, ne devions nous pas chasser les monstres qui ont envahit notre village ? Or si vous décidez de ... le faire brûler juste à cause de son statut de "proche du prince", cela sera un pur crime, un de plus ! En outre, j'imagine que pour quelqu'un qui a travaillé aussi longtemps que lui à la cour du Roi, il aurait été remarqué s'il avait une nature démoniaque ... Je pense que le fait qu'il fasse partie de l'entourage du Roi et du prince nous permet de lui accorder un certain crédit ... pour l'instant du moins ! Mais nous devons en effet l'empêcher de quitter le village, d'une manière moins ... radicale."

Elle chercha du regard, si elle le voyait parmi les habitués de la taverne, mais pas trace pour l'instant ... Où était-il donc ?

René Sam 6 Fév - 12:11

Fortuna donnait des œufs au cuisinier! Ah elle aimait bien les sandwich du cuisinier la Solange!

Fortuna je suis si heureuse que tu sois Maire! Tu connais bien le village! Puis je t'aider, Je suis vieille mais ma cane peux encore bien faire mal!
Tu as l'air pressé ou part tu donc? Elle avait entendu répondre au cuisinier Au couvent? Tu vas voir Soeur Josepha? Tu penses qu'elle peux nous aider? puis regarda au fond du panier de Fortuna Fais moi voir ton étoffe rouge? eh eh eh Sa ferais un beau déguisement pour la ptite Coraline tu trouves pas? Un beau Chaperon...

Tiens ou etait passé André? le Maitre d'Armes

Dis moi Coraline t'aurais pas vue le maitre d'armes? Elle demanda à Coraline la ptite trainait trop seule à son gout!
Coraline viens par ici! Dis moi t'as l'air toute tristounette comment cela se passe au couvent?
La Solange était devenue toute douce à savoir pourquoi elle si médisante à son habitude! La peur des loups sans doute....

Lionel Sam 6 Fév - 12:36

Quand André s'éveilla, il ressentit une douleur dans ses membres, puis son esprit remit en ordre les derniers événements.
Il hurla le nom de son ami :
VALCOUUUUUURT !!!!!

Où était-il ? Est-ce que ces vils marauds avaient mis leur menace à exécution ?
Le coeur serré par l'angoisse grandissante, André traversa la place de Thiercelieux , l'épée toujours à la main.
L'odeur de brûlé qui planait encore dans l'air, lui retourna complètement l'estomac.
Ils l'avaient fait ! Ces crétins mal dégrossis de Thiercelieux avaient tué leur futur souverain ! Et toi ça pour quoi ?

La nausée se fit violente. André vomit tripes et boyaux devant le bûcher.

Le Roy ....il fallait le prévenir ! Comment lui annoncer la mort de son neveu préféré ?
Il fallait faire venir des troupes et raser ce villages d'âmes damnées.

Le maître d'armes repartit vers l'écurie pour sceller son cheval. Mais alors qu'il tournait la tête, il remarqua quelque chose. Des hommes le suivaient. On le surveillait. Evidemment, ils avaient peur à présent. Ils l' empêcherait de parler au roy.
Soit. Il trouverait un autre moyen de faire savoir la vérité. Il changea de direction.
Pour l'heure, il devait aller au couvent parler aux soeurs.

Kremoseu Sam 6 Fév - 12:51

En arrivant a hauteur de la mairesse il avait été surpris par les propos, entendu bien malgré lui et par bribes, qu'elle tenait a voix basse, sur le moment, bien plus préoccupé par la boustifaille et les denrées qu'il lui manquait, il n'y apporta guère d'intérêt. Il prit le panier …

Merci Dame Mairesse … je crois que je vais pouvoir en tirer quelques petites choses sympathique … et apporté moi donc vos poulettes demain, je pense pouvoir vous faire quelques pâtés …

Bien bouilli, mouliné et écrasé a souhait, le tout mélangé a ces petits œufs, une bonne heure au four et cela sera merveilleux, il ne revenait pas lui même de l'étendu de son talent …

C'est a ce moment que les mots grappiller un peu plus tôt firent naitre une inquiétude dans sa petite tète … la petite en ajouta une couche et il pensa qu'elle parlait bien fort d'un homme armé et surement dangereux s'il se trouvait être une chose descendu des enfers … il s'approcha donc de Fortuna pour lui demander …

Qu'est ce qui vous permet de penser que cet homme est un danger ? Avez vous quelques preuves pour confirmer vos dires ?

Mal a l'aise il se dodelina légèrement, il n'était dans ses habitudes de prendre par a telle machination, voir de prendre part tout simplement a quelque événement que ce soit ou un soupçon de danger apparaissait …

La Solange, elle qui avait posé regard si admiratif sur son Grossebouff, femme de goût, il lui revint en mémoire la façon délicate qu'elle avait de prendre en main l'objet du désir et de le porté avec envie vers ces belles dents blanches … une perle de sueur vint a couler sur son front, secouant le tète il revint a la conversation … plus dure qu'on ne croit la vie de cuisinier … la Solange donc s'adressa a la petite Coraline ...

SednaX Sam 6 Fév - 13:17

Coraline leva la tête vers la vieille Solange, qui se souciait apparemment d'elle à présent, c'était la grande nouveauté ! Éberluée, elle cligna des yeux, le temps de réaliser qu'elle lui demandait ce qui n'allait pas ... Elle lui répondit donc, s'approchant d'elle ainsi qu'elle le lui avait demandé :

"Dame Solange, oui, je suis triste ou plutôt effrayée, comprenez, c'est que je n'avais jamais vu de morts auparavant et ... bien que je n'ai pas vraiment vu le bûcher, de savoir qu'on y a mis dessus un homme qui était là, parmi nous, pas plus tard qu'hier, ça me terrifie ... Je commence à avoir peur, cela veut dire que n'importe qui parmi nous peut se trouver à sa place demain ... Et je ne veux pas mourir, et je suis sûre que tout le monde ici peut en dire autant, non ?"

Elle regarda à la ronde, comme pour s'assurer de ses dires. Puis, réfléchissant en même temps qu'elle parlait, elle s'adressa aux personnes présentes :

"Et si, au lieu de médire chacun de son côté sur nos voisins et amis, nous nous réunissions et nous discutions calmement de tout ça ? La parole ne pourrait-elle pas tout arranger ? Ou au moins nous aider à ne pas prendre de décisions à la légère, comme ce matin ?"

René Sam 6 Fév - 13:30

Oui tu as peut être raison Coraline...Nous devrions tous nous réunir! Mais.... Fait attention tout de même...Les loups garou la journée sont de simple villageois tu sais! Méfie toi... même de toi pensa t elle!

La Solange n'avait pas envie de mourir non plus! Meme si elle etait vieille et usée par le temps elle voulait encore en profiter!

Ehm Ji Sam 6 Fév - 14:00

Domingo avait fini par trouver une petite plage qui descendait en pente douce vers la rivière, il vérifia qu'il n'était pas à la vue directe de des habitants et se déshabilla. Le contact de l'eau froide lui fit le plus grand bien et il retrouva la combativité et l'envie de vivre qui l'avaient quitté la veille.
Ainsi donc il lui faudrait vaincre les loups avec les autres villageois puis s'évanouir dans la nature avant l'arrivée des soldats du roi. Ce serait difficile mais faisable si désormais il savait garder son sang froid et analyser correctement chaque situation.

Il découcha deux petites fioles qu'il avait amenées, il s'enduisit le corps du l'huile contenu dans la première et inspira profondément en mettant son nez au dessus de la seconde. Il ne tarda pas à être en transe ; ainsi put il communiquer avec ses dieux.
Maintenant il était vraiment fort et il pouvait retourner au village

Adhémar Sam 6 Fév - 16:46

les yeux fixes, elle avait le regard posé sur ce joli tissu, mélancoliquement, son imagination le mettant en valeur sur son étal avec les oeufs blancs déposés harmonieusement dessus, pour sûr que les clients se feraient nombreux...

Fortuna, vous avez raison, il nous faut retrouver l'homme de main du prince ...
Mais nous en débarrasser n'est peut-être pas une priorité...
nous devons en effet l'empêcher de quitter le village, d'une manière moins ... radicale

Coraline la ramena sur terre bien vite.

mais, respectant les priorités, elle répondit tout d'abord
oui oui, demain, je vous apporte trois poulettes bien tendres

puis le cuistot en profita pour ajouter une question
Qu'est ce qui vous permet de penser que cet homme est un danger ? Avez vous quelques preuves pour confirmer vos dires ?

Le danger que représente cet homme réside dans le simple fait qu'il va informer le Roy de la mort "accidentelle" de son neveu, comprenez vous !

elle allait enfin répondre à la jeune Coraline lorsque celle ci prit à nouveau la parole, c'est qu'elle était bavarde la p'tiote.
Et si, au lieu de médire chacun de son côté sur nos voisins et amis,
nous nous réunissions et nous discutions calmement de tout ça ?
La parole ne pourrait-elle pas tout arranger ? Ou au moins nous aider à ne pas prendre
de décisions à la légère, comme ce matin ?

tu as entièrement raison Coraline ! c'est exactement ce que j'ai proposé hier, il nous faut parler tous ensemble, livrer le fond de notre coeur les uns aux autres, nous confier, il n'y a que par ce moyen que nous pourrons nous en sortir. Bien sûr parrallèlement, nous allons monter la garde et ne laisser personne seul dès que la nuit tombe. Et bien sûr, la mairie passe une commande d'armes au forgeron, afin que chacun puisse se défendre et avertir en cas de danger.

Lionel Sam 6 Fév - 17:14

Il avait discuté pendant de longues heures avec la mère supérieure, tout ça pour rien.
Elle avait refusé tout net de lui accorder le gîte, sous prétexte que cela ne se faisait pas, qu'il pouvait être un danger pour les soeurs et les enfants vivants ici.

Que le diable emporte toutes ces grenouilles de bénitier et leur curé avec. Ce ne sont pas de vrais disciples d'Aristote mais des suppôts de Satan !

Autour de lui, les villageois s'agglutinaient et le regardaient en étouffant des cris scandalisés.
Le curé eut la bonne idée de pointer son nez. Aussitôt, André le prit à partie. Il le souleva par le col et gronda :
Vous ! C'est vous le responsable du malheur de Thiercelieux. Vous avez tué un innocent, un homme d'une grande bravoure qui ne voulait que faire le bien autour de lui.
C'est vous , l'assassin et vous aurez à vous justifier devant le Créateur !

Le vieillard rencontrer la veille était là aussi. Il reposa le curé qui avaient les jambes chancelantes.
André regarda l' Ancien, puis lui parla en baissant la tête :
Vous aviez raison. Pourquoi ne vous ai-je pas écouté ? Si nous étions partis, Valcourt serait encore de ce monde.
Mais c'est VOUS, et VOUS et encore VOUS ( il pointait du doigt des personnes au hasard et s'arrêta sur Fortuna ) qui nous avez supplié de rester pour vous aider.
Valcourt avait libéré la ville d'une Bête Immonde et comment lui avez vous montré de la gratitude ?
Vous l'avez méprisé et vous l'avez mené au bûcher !
VOUS ETES TOUS DES BETES ASSOIFFES DE SANG ! VOUS ETES MAUDITS ET VOUS PERIREZ TOUS !

Il éclata de rire mais rien en lui n'était joyeux. Il n'était que désespoir et colère.
La Mère Odile s'approcha de lui pour lui souffler quelques mots à l'oreille.

René Sam 6 Fév - 17:29

ben pourquoi Fortuna elle me parle pas pensait la Solange!
Maintenant qu'elle a été élu Maire je compte plus? Je la félicite et même pas un merci! Je propose de l'aider et elle me regarde même pas! qu'est ce qu'elle peut bien tramer La Fortuna avec Soeur Josepha au couvent?

Solange se rassit dépité

Quand tout à coup André le Maitre d'arme se mit à crier Accusant les villageois en désignant Fortuna d'avoir tué le Chevalier... Avait il raison???? ou....

Brosset Léandre Sam 6 Fév - 17:51

Léandre etait abasourdi, l'atmosphère était pesante, mais l'election d'une villageoise pure souche le rassurait.
On ne put lire aucune deception sur son visage, car il préferait finalement s'activer à forger de nouveaux pièges à loups, les 3 pièges récupérés chez Yvan, ne suffiraient surement pas.
Quand Fortuna lui chuchota qu'il fallait peut etre se débarasser du maître d'armes, il hoppina du chef et soupira à voix basse :

Comme si on avait pas assez des loups, voilà qu il va nous falloir gérer André, comme si nous n'avions que ça à faire !
Puis haussant un peu le ton :
Je me mets à votre service et prends bonne note de votre commande , Fortuna, pour les armes...aucun loup ne passera à travers les mailles de nos filets.
Je préconise de nous regrouper et de placer les pieges à des endroits stratégiques.
Cette fois ce sont les villageois qui vaincront !
Solange, tous les villageois sont les bienvenus pour anéantir ces monstres....

Léandre se rappela d'ailleurs un des coups de cane qu'il avait reçu quand , un jour de marché, il avait par trop reluqué le décolleté de la Solange ^^...Elle paraissait aigrie , mais n 'avait pas un mauvais fond.

Coraline était là non loin, prostrée dans un coin, la peur au ventre.
Pour la rassurer, le forgeron lui adressa un sourire, la sagesse se lisait dans le regard de la petiote.
La valeur n 'attend pas le nombre des années, pensa t il.

Cora, tu as raison, nous devons tous nous rassembler et discuter pour éclaircir certains points.

Puis après quelques échanges, on entendit un tintamarre du diable.
André, le maitre d armes faisait des siennes.

Adhémar Sam 6 Fév - 17:59

la vieille Solange avait enfin terminé sa passade maternelle avec Coraline, Fortuna en profita pour venir à elle et la remercier de son soutien et de sa présence.

Grand merci Solange ! je partagerai volontiers l'honneur d'être maire avec toi et même les responsabilités si tu le veux. ajouta-t-elle en souriant

puisque tu me proposes ton aide, je vais te confier une mission, j'aimerais que tu recenses toutes les forces vives du village, je veux dire les hommes et femmes en âge et condition de porter des armes, ensuite, nous passerons commande au forgeron pour équiper tout le monde. De mon côté, je vais oublier Soeur Josepha pour l'instant, je crains que l'usage de mon tissu ne soit une priorité...

c'est alors qu'André vint en hurlant sa détresse, sa colère, accusant les villageois et tout particulièrement, elle, la maire de Thiercelieux. Ah ben les voila, les responsabilités. Elle allait devoir porter le poids de la mort du chevalier Valcourt. Bah oui alors, ne pas le faire disparaitre brutalement, mais surtout le faire taire, et ça devenait urgent. Il semblait devenir fou, fou de rage, fou de douleur, mais fou à lier.

Seigneur André, oui je vous ai supplié de rester, bien sûr et je réitère ma demande, restez à Thiercelieux et aidez nous à détruire les monstres qui nous menacent avant que d'autres innocents ne meurent. Je vous en conjure, restez parmi nous et aidez nous. Nous avons besoin de vous. Ne nous condamnez pas injustement, le sort et surtout le curé ont condamné le chevalier de Valcourt pour sorcellerie, nous n'en sommes point responsables ! Puis je comptez sur vous pour organiser les tours de garde ? Dame Solange va vous présenter la liste des forces valides du village.
se tournant vers Solange
n'oublie pas d'inclure les visiteurs parmi les forces vives, le cuistot, le montreur d'ours... oups pardon, de singes, et puis le balladin aussi, puis elle songea à l'homme qui semblait si tendre quoiqu'il ne ferait pas de mal à une mouche, lui...

SednaX Sam 6 Fév - 19:28

Au signe amical de Léandre, Coraline rendit un petit sourire, mais elle resta assise dans son coin à écouter ce qu'il se disait. Lorsque la mairesse parla de passer commande d'armes au forgeron, elle se redressa légèrement, se demandant si elle aurait droit elle aussi à une arme à sa mesure, pour se défendre en cas de besoin. Mais elle n'eut pas le temps de poser la question qu'un vacarme éclata et André refit son apparition, rouge de rage, hurlant sa colère au visage des personnes l'entourant. Coraline se tassa à nouveau sus sa chaise, ressentant le poids de la culpabilité l'accabler, la culpabilité de ce village dont elle faisait partie. Elle ne put retenir un sanglot mais s'efforca de ne pas pleurer, pas encore une fois alors que l'après midi était si avancé et qu'aucune décision n'avait encore été prise. Alors afin de gagner un peu de temps, elle décida de former sa propre opinion sur toutes les personnes qu'elle pourrait voir, essayer de voir ce qu'elle pensait de chacun ... Son regard passa alors alternativement sur chaque personne présente, évaluant, pesant, jugeant, dans une froideur qu'elle n'avait jamais connue ...

Commensal Sam 6 Fév - 19:42

Commensal avait passé un long moment à errer dans le village plus qu'à chercher un abri comme il l'avait pensé tout d'abord. Les écuries n'étaient pas un lieu fortifié certes, mais il pensait que les chevaux le préviendraient de l'approche du monstre. Il avait vu l'écuyer du chevalier-martyre s'en approcher puis bifurquer. Il avait fait de même.

Il entra dans une chapelle, située à l'extrémité ouest du village, là où le soleil décline puis sombre dans les entrailles de la terre avant, peut-être ..., de renaître le lendemain. Il s'assit dans un recoin. Les pensées se bousculaient. Sans y avoir prété attention jusque là, il se rendit compte que Saint-Georges le regardait.

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Il n'est plus temps de se voiler la face, le prochain ce sera toi, Commensal. Il s'en est fallu d'un cheveu que les suffrages m'envoient au trépas. Je dois lutter contre cette infamie, je n'ai pas fini de vivre, je veux encore aimer, chanter, rire ... mais je n'ai pas la force de Saint-Georges hélas. Avec les mots peut être arriverai-je à les convaincre de mon innocence ? Ne pas renoncer, jamais !

Il se leva et repartit vers la taverne, lieu crucial où, à nouveau, s'affronteraient bientôt le Bien et le Mal.

SednaX Sam 6 Fév - 20:08

Elle était en train de sonder la mairesse, se demandant ce qu'elle connaissait d'elle, lorsque le mandoliniste fit son apparition dans l'auberge ... Coraline fixa son regard sur lui et le suivit pendant plusieurs minutes ... Il ne s'était pas beaucoup fait voir celui-ci, depuis qu'il avait conquis le coeur de la Fortuna le jour précédent ... Où était-il donc fourré tout ce temps ? Qu'avait-il à cacher ?

Lionel Sam 6 Fév - 20:48

André plissait les yeux pour mieux se concentrer sur ce que lui proposait Odile.
Il hocha la tête en signe d'accord et la suivit dans ce qui lui servait de bureau.

Quelques minutes plus tard, André ressortait et alla directement à l'hôtel du riz pour reprendre ses affaires. Jamais plus il ne pourrait dormir ici.
Le patron essaya de le retenir, mais André l'écarta facilement. Il lui paya la nuit passée ici, et sortit rapidement.

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