Jour 0

SednaX Lun 1 Fév - 9:49

[Partie 3] L'histoire (RP) - Page 2 Tarto-10

Soudain Coraline sentit la puissante main du forgeron se poser sur sa tête et lorsqu'elle se tourna vers lui pour lui sourire, il lui chuchota quelques mots. Aussitôt, elle hocha la tête et, avec un dernier regard aux boniments du chaland, elle fini par s'en aller pour de bon. Elle retraversa le village et, à mesure qu'elle approchait du couvent, elle hâtait le pas, si bien qu'elle arriva près du mur d'enceinte en courant et ne s'arrêta qu'une fois dans le couloir du bâtiment, pour reprendre un rythme "normal" au moins aux yeux des personnes qu'elle croisait. Arrivée aux cuisines, elle subit le regard de reproche des deux filles qui avaient terminé la préparation du repas sans elle, alors avec un sourire d'excuse, elle leur promis de prendre l'une de leur corvée de l'après midi en échange.

Le repas fut servi dans le réfectoire et déjà tous les enfants parlaient de l'arrivée au village d'un Seigneur, la description faite par son amie ayant déjà été déformée et amplifiée. L'on parlait d'un Prince Charmant et mille hypothèses sur la raison de son passage ici étaient émises. La conversation émoustillait surtout les filles et Coraline s'amusa de les écouter s'imaginer autant de scènes leur permettant de le rencontrer pour de vrai. Les soeurs auraient fort à faire à maintenir le calme aujourd'hui, semblait-il !

A peine le repas terminé, Coraline fut-elle envoyée au jardin afin de l'entretenir, ratisser les allées, arracher les mauvaises herbes, retourner la terre et tout autre travail nécessaire à la récolte de beaux fruits et légumes, tant pour la consommation des habitants du couvent que pour la revente au marché, afin de faire gagner quelques sous à la communauté. Elle y passa deux bonnes heures, travaillant d'arrache-pied afin de se libérer au plus tôt, sans toutefois bâcler le travail sous peine de devoir le recommencer sous surveillance.

René Lun 1 Fév - 12:23

La Solange s’était réveillée comme à son habitude de mauvaise humeur ce matin là.
Elle prit sont petit déjeuner tout en roupillant, le pain était dure et sa poule ne lui donnez plus d’œuf ! Elle avait faim.
Elle s’habilla rapidement! Son chat avait encore une fois dormis sur ses vêtements sa robe rouge était pleines de poils gris !
Elle chercha le chat des yeux, La voyant avec son regard haineux celui-ci se cacha sous le lit !
Au fond de son armoire elle sortit une grande et vieille boite en ferraille, y prit quelques pièces, les mis dans une bouse et les cacha sous ses bats. Elle ne mettait jamais d’objets de valeurs dans son sac !
Elle enfila son manteau noir et pointa le nez à sa porte ! Il fallait bien faire quelques courses ! Elle ne travaillait pas ! à quoi bon son mari à sa mort lui avait laissé une jolie fortune !
Il faisait froid dehors, la Solange son sac serré contre prit la rue principal. De la grande halle du marché.
Mes œufs sont frais, achetez mes œufs !
Des œufs faudrait il qu’ils soient frais… et combien sa coute encore ! marmonnât- elle !
Plus loin un homme criait aussi…
Approchez, approchez…
Quel camelote vendait il lui ?!
Du tissu… Il lui en fallait ! Elle irai jeter un œil plus tard !
Elle continua son tour s’arrêta sur un banc et s'assoupit ! A son réveil la vendeuse d’œuf était partie !Encore une qui travaille quand sa lui chante les jeunes d’aujourd’hui des fainéant oui!
L’homme aux tissus, enfin aux braillons parlait avec une drôle de bête ! Elle y voyait plus grand-chose la Solange faut dire ! Des loupes ! A fallait aussi en trouver !
Quelle heure pouvait-il bien être ? Elle avait soif et faim ! L’auberge était à Coté elle s’y dirigea.
Elle entra b'jur entre ses dents que et alla s’assoir directement au fond de la salle ! Elle avait une vue imprenable sur les cuisines !

SednaX Lun 1 Fév - 19:51

Le jardinage terminé, Coraline alla s'acquitter de sa promesse. Ses deux amies l'attendaient avec un grand sourire : elles étaient de corvée de courses, aussi avaient-elles décidé de l'attendre pour y aller toutes les trois ensemble, plutôt que de laisser Coraline le faire toute seule. Une escapade au village autorisée par les soeurs était encore plus savoureuse ! Aussi Coraline revint-elle en fin d'après midi avec ses amies sur la place du marché.

Elles se répartirent les courses et se donnèrent rendez-vous à la tombée de la nuit pour rentrer ensemble. Coraline prit la commande à passer au forgeron et se rendit sans plus tarder à son atelier. De grands coups résonnaient, métal contre métal, frappés avec régularité. La chaleur du fourneau se ressentait dès la porte d'entrée.

Coraline resta là quelques instants à regarder le puissant homme forger un outil dont lui seul savait à quoi il servirait par la suite, une fois terminé. Non loin de là, le jeune apprenti du forgeron actionnait le soufflet pour maintenir le feu à la température exacte que lui avait demandé Léandre. Coraline savait qu'il était extrêmement exigeant sur certains points de la technique de la forge, mais au village, chacun savait aussi que les apprentis du forgeron repartaient tous avec un métier à exercer.

Vanyel Lun 1 Fév - 20:21

C'était jour de chance aujourd'hui. A la taverne tout le monde était déjà occupé, et c'est avec résignation qu'on me confia un panier, quelques sous et des instructions précises pour aller au marché.

Déambulant dans les rues du village, j'avais l'impression qu'il y avait plus d'activité que d'habitude, en tout cas le bruit provenant de la place semblait plus...insistant. Mon impression se vérifia lorsque je me mêlais aux gens. Il y avait des étrangers en ville et forcément... je m'attardais à regarder un étrange animal faire des tours. C'était la première fois que je voyais des singes et je restais un temps cloué sur place, fasciné.
Arrivant quelque comment à repenser à ce que je devais faire, je parcourais les étals à la recherche d'un morceau de lard ici, de choux par là.. mais toujours il y avait quelque chose pour distraire mon attention. Là des tissus.. je n'en avais pas besoin, je n'étais pas une fille, mais pourtant je regardais, curieux.

Combien de temps avais-je déjà passé dehors? Je ne savais pas trop, sans doute trop, mais il me restait les œufs à prendre... sauf que j'écoutais le monsieur qui jouait de la musique à côté, et que ce n'est bien que deux minutes plus tard que les œufs se rappelèrent à moi et que je m'approchait de la dame qui les vendaient.

bonjour, il me faudrait 6 œufs siouplé.

Adhémar Lun 1 Fév - 20:40

bonjour, il me faudrait 6 œufs siouplé.

une voix d'enfant l'interpella alors qu'elle écoutait la musique, c'était le gamin qui venait de l'auberge

des oeufs, hum, tu as de la chance jeune homme, il m'en reste juste une douzaine. Je t'emballe tout ça et comme j'ai fait une bonne journée, je te fais un bon prix. Elle emballa le tout dans du papier journal et tendit le paquet à l'enfant qui lui donna la monnaie en échange.

Fais attention, ne cours pas !

Fortuna avait vendu toute sa production, c'était vraiment une magnifique journée. Elle commença à ranger son étal tandis que le musicien continuait de jouer pour le régal de tous.

Gambrinus Lun 1 Fév - 21:16

La journée avait été bonne, Domingo n'avait pas vendu beaucoup de tissus en revanche la laine, les aiguilles et les peaux tannées avaient facilement trouvé preneur sans que les négociations ne soient ni trop longues ni trop âpres. Et puis les gens avaient apprécié ses singes ; il avait récolté nombres de piécettes de cuivre d'un demi denier. Il commençait à ranger son étal en se disant qu'il allait rester encore un ou deux jours car il restait sans doute encore des affaires à faire.

L'âne avait été conduit à l'étable commune et les singes après avoir dîné d'orge bouilli et de quelques légumes frais avaient pris place à l'arrière de la carriole et d'enroulaient dans la vieille couverture. Au fil des ans ils avait appris à apprécier ses animaux et il les concidérait désormais plus comme des compagnons de voyage que comme une source de reveu.

Alors que le marché se faisait clairsemé il interpela la femme qu'il avait été la partenaire bien malgré elle de son spectable.

Dis donc, pour le faire pardonner de mon petit tour de ce midi, et comme tu ne m'as pas l'air beaucoup plus honnête que moi vis à vis de l'autorité établie, je peux te proposer une offre plus qu'intéressante, il me reste un peu de sel de contrebande, je peux t'en vendre à un très bon prix. Mais Motus hein

Feue Marie la grenouille Lun 1 Fév - 21:46

Soeur Josépha s'installa au Couvent où désormais elle allait devoir vivre.
Elle venait de quitter une ville où elle avait vécu de terribles choses, aussi elle voulu s'installer ici afin d'essayer d'oublier les tumultes du passé et de trouver quelque apaisement.

On lui présenta sa "chambre", une cellule de 2m/2, qui lui faisait déjà horreur tant elle était triste.

Elle déposa ses maigres affaires et descendit le grand escalier en direction du réfectoire afin d'être présentée à la communauté...

René Lun 1 Fév - 23:03

La Solange n'avait même pas vu le temps passé! Il faisait nuit! Elle fouilla au fond de son sac,et avec regret laissa une pièce au tavernier .
Arff mouiiii pshhhhhhhhh il fallait qu'elle retrouve ce foutu dentier! Elle avait du le laisser sous son oreiller....
Elle se leva et sortit de la taverne .... La nuit commençait à tomber!

Kara Lun 1 Fév - 23:04

Après avoir installé ses maigres effets dans sa chambre, Valcourt redescendit pour aller boire un coup et manger un morceau à la taverne..

Il avisa une table libre près de la fenêtre et s'y installa. Il fit signe à la jeune serveuse et commanda le menu du jour sans même savoir ce dont il s'agissait.

Attendant André, il regarda par la lucarne pas très nette.. Son regard balaya les ruelles, s'attardant sur les commerçants qui remballaient leurs étales.. Le jour déclinait rapidement, et l'obscurité s'installa sans même qu'il ne s'en soit aperçu.

Les femmes fermaient les volets de leurs maisonnées pour les préserver du froid, et il ne resta bientôt plus que la seule lumière en provenance de la forge, toujours en activité.

Le chevalier avait toujours été fasciné par les forgerons et l'habilité avec laquelle ils transformaient quelques métaux en de magnifiques armes.

Distraitement, il caressa le pommeau de son épée, se souvenant du bonheur qui l'avait étreint lorsque son oncle la lui avait offerte.
C'était une longe lame, pas très large, qui épousait parfaitement le prolongement de son bras. Le pommeau en argent était savamment travaillé, et dépassait d'un fourreau en cuir noir.

Valcourt la posa sur la table et passa un doigt dessus.. Humm.. Il faudra que je passe la faire affuter..

Commensal Lun 1 Fév - 23:34

Pastourelle heptasyllabique !

A la fontaine passant
Je vis vingt ovins bêlants ;
Par gracieuse main conduits
Ils allaient brouter les champs.

« - Holà, belle tourterelle,
Écoute ma ritournelle,
Ma mandoline pour toi
Chantera l'amour courtois.

- Messire, non je ne puis
...»

Commensal avait joué et délamé sans se rendre compte du temps passé. Le temps passa si vite ... "plus vite que le temps", pensa t il. Il se rendit soudain compte que les marchands rangeaient leurs étals et faisaient leurs comptes. Il chassa ses muses et sauta sur ses jambes.

«Dame, votre recette a été bonne ? Oui ? Oui ??? Hé, n'oubliez pas mon conil surtout, les badauds ont aimé les rimes, alors votre promesse Dame, j'ai faim, j'ai si faim ... une faim de loup !! » dit-il dans un éclat de rire. « Et je dois encore me trouver un abri pour la nuit. » Il jetta un oeil vers l'église.

Adhémar Lun 1 Fév - 23:43

Dis donc, pour le faire pardonner de mon petit tour de ce midi, et comme tu ne m'as pas l'air beaucoup plus honnête que moi vis à vis de l'autorité établie, je peux te proposer une offre plus qu'intéressante, il me reste un peu de sel de contrebande, je peux t'en vendre à un très bon prix. Mais Motus hein

alors qu'elle finissait de replier son étal, Fortuna fut interrompue par le montreur de singes. Pour toute réponse elle s'approcha de sa carriole et attrappa le rouleau de tissu rouge et la grande paire de ciseaux et en coupa une belle pièce avant qu'il n'eut le temps de réagir. Elle se tourna vers lui, tout sourire

Voila, je préfère ceci, comme j'en avais convenu après ta.... ton numéro ! Je ne suis pas un de tes animaux qu'on remercie par une gamelle bien garnie et tout travail mérite salaire.

s'adressant au musicien, elle lui tendit la main pour l'aider à se relever mais il fut plus prompt qu'elle

chose promise, chose due ! venez, nous allons faire rotir ce lapin à ma cabane, c'est par là bas près de la forêt, nous y serons en quelques minutes

Lycan3 Lun 1 Fév - 23:53

Thiercelieux, la nuit venue.

Le maire, une ruelle sombre.

La bête sauta d'un toit, et tomba droit sur sa proie. D'un geste de patte, une griffure, et le maire eut les boyaux arrachés.

Une femme au bout de la rue, un cri, et le prédateur fonça sur cette nouvelle proie.
Fort heureusement pour la dame appeurée, plusieurs villageois s'interposèrent.
Un combat s'engagea au cours duquel la créature blessa plusieurs miliciens terrifiés.
Un coup de fourche, la créature hurla, et s'écroula.

Au lendemain matin, les villageois identifiieront la créature comme étant Arthur Dunlop, un paysan du coin, tout ce qu'il y avait de plus ordinaire.

Kara Mar 2 Fév - 0:31

Valcourt laissa tomber sa fourchette, qui s'écrasa bruyamment sur le bord de l'assiette. Un hurlement venait de percer le silence de la nuit noire. Il sauta par dessus le petit banc sur lequel il était assis, et se précipita vers la porte. Il l'ouvrit à la volée tandis que les clients se levaient à leur tour.

Dans la ruelle, il vit quelques villageois faisant front pour protéger une femme terrifiée devant une grosse bête poilue.

Le Chevalier se jeta dans la mêlée en tentant de mieux identifier l'ennemi. L'animal était plus grand qu'un homme et se dressait sur ses pattes arrières avec une facilité déconcertante. Ses crocs pointus et ses griffes acérées tentaient rageusement de déchiqueter les chairs des habitants.

Valcourt plongea au sol pour pourfendre la créature par dessous, évitant de peu un énorme filet de bave qui vint s'écraser à quelques centimètres de sa tête. La lame de son épée pénétra aisément dans le ventre dodu de la bête, déversant des tripes et quelques morceaux humains, restes d'un précédent repas sans doute.

Le jeune homme se releva, et regarda les épaules du loup s'avachir. Un villageois profita de la faiblesse du monstre pour lui planter sa fourche pile entre les deux yeux.

Un dernier cri, effrayant, et le silence retomba en même temps que le corps lourd heurtait le sol.

Plus personne n'osait parler, ni même bouger. La respiration haletante, chacun regardait le tas de poils et de sang. Les blessés serraient les dents, muets devant cette incarnation du diable.

- Rentrez chez vous.. Soignez vos blessures.. Retournez auprès de vos femmes et vos enfants.. Demain sera une longue journée..
Si 1 ou 2 hommes forts pouvaient m'aider à trainer cette créature sur le côté, nous aurons bien le temps de nous interroger sur cet étrange chose demain, lorsque tout le monde sera réuni..
Je crains fort qu'il n'y ait plus grand chose à faire pour ce pauvre homme, dit-il en regardant le corps mutilé du maire. Qu'on amène un drap et qu'on installe le corps dans l'église.

Accompagné de quelques hommes, il traina le cadavre poilu sur le bord du chemin pendant qu'un autre allait récupérer une nappe à la taverne. Ils enroulèrent le maire dans le linge de table, et le déposèrent sur l'autel.

Puis chacun rentra chez soi, troublé et encore sous le choc de ce qu'il venait de se produire.

Lionel Mar 2 Fév - 0:58

[A la taverne]

André avait pris une chambre à côté de celle de son compagnon. L'endroit était fort simple mais bien propre. Au moins, il passerait une bonne nuit au chaud , ici. Il s'allongea quelques instants pour se reposer.
Il s'éveilla en sursaut, un peu honteux de s'être laissé aller ainsi. Il frappa à la porte de Valcourt, mais celui-ci était déjà descendu.
André eut tôt fait de l'apercevoir, assis à une table.

Holà mon ami. Vous semblez plongé dans vos pensées.
André lui mit une tape amicale sur l'épaule et s'installa à son tour. Il héla une serveuse pour lui commander un repas et un pichet de vin.

Regardant par une vitre, André fut surpris de voir qu'il était si tard. Dehors, les rues étaient plongées dans l'obscurité.
Tandis que la serveuse revenait avec les commandes, André se tourna vers Valcourt.
Hé bien, Monseigneur, combien de temps pensez vous que nous resterons ici ?

André remplit son verre qu'il but avidemment. La serveuse repassa près de lui, en lui faisant un clin d'oeil.
André s'intéressa un peu plus à la demoiselle.

Soudain, alors que tout était calme, on entendit un cri effrayant. venant de l'extérieur.
Valcourt quitta la table précipitamment. André le suivit, mais le jeune chevalier était plus preste .
Lorsqu'il l'eut rejoint, Valcourt venait de planter sa lame dans la panse d'une bête tout droit sortie des Enfers.
André se tenait prêt à passer à l'action, mais la Bête tomba au sol, morte. Autour d'eux le silence était comme irréel.

Puis, Valcourt sut trouver les mots pour parler aux Locaterciens.
André aida à transporter le corps de la Bête à la taverne.

Par Aristote, mon Frère, où sommes nous tombés ? demanda André, la voix trahissant son émotion.

Kara Mar 2 Fév - 1:11

Valcourt répondit d'une voix sombre :

- Je crains fort que ce si joyeux village ne perde de sa gaité dans les jours qui viennent.. Notre séjour ici sera plus long que ce que nous avions prévu je le crains..

Il soupira, posa une main sur l'épaule de son ami, et partit se coucher.

SednaX Mar 2 Fév - 9:36

Le lendemain matin, Coraline dormait du sommeil de qui a bien travaillé toute la journée d'avant lorsque la soeur de garde réveilla les enfants. Ce fut donc de mauvaise grâce qu'elle se leva, se lava et s'habilla pour se rendre à la chapelle, le tout sans un mot. Ce fut pendant les prières que Coraline repensa à la soirée de la veille. Après que le forgeron se fut interrompu dans son travail, elle avait pu lui passer la commande d'une cloche pour remplacer celle, fêlée, de la chapelle du couvent. Puis lorsque la nuit avait commencé à tomber, elle avait rejoint ses deux camarades et elles étaient rentrées juste à temps pour ne recevoir aucune punition.

C'était au moment de servir le repas que la nouvelle soeur avait été présentée à tout le monde dans le réfectoire. La mère supérieure l'avait présentée comme étant la "Soeur Josepha", ce à quoi le choeur des enfants lui avait souhaité la bienvenue. Coraline l'avait observée pendant le repas, et il lui avait semblé que la mine réjouie de la nouvelle venue était peut-être légèrement forcée. Cela l'avait intriguée, du moins jusqu'au moment où le dessert avait été servi : des îles flottantes, pour célébrer la venue d'une nouvelle au couvent, c'était fête !

Coraline fut tirée de ses pensées par un coup de coude de sa voisine : le temps de méditation était terminé et les enfants commençaient à se diriger vers le réfectoire. Elle suivit donc le mouvement, le petit déjeuner était à ne pas manquer.

Lionel Mar 2 Fév - 21:00

André était resté à la taverne jusqu'à la fermeture, pour cogiter les derniers événements et écouter tous les commentaires des clients de la taverne.
Son sommeil avait été fort agité et il fut presque soulagé de voir le matin arriver.
Il descendit à la taverne pour prendre un petit déjeuner.
Evidemment, le sujet de conversation entre les clients tournaient autour de l'étrange bête tuée la veille.
Croyant avoir tout entendu, André fut ébahi d'entendre que la Bête avait disparu et qu'à la place on avait retrouvé le corps d'un homme, un certain Arthur Dunlop. C'était un homme du cru local, tout ce qui'l y avait de plus banal.

-C'est la malédiction qui revient ! Nous sommes tous perdus ! cria un vieux .
Son cri était repris par d'autres.

André s'approcha du vieillard et s'adressa à lui.
Pardonnez moi. J'accompagne un ami. Nous parcourons le royaume et nous ne faisons qu'une étape à Thiercelieux.
Je vous ai entendu parler et j'aimerai que vous m'en disiez plus. Vous parliez d'une malédiction qui revenait ?

- Ah, pour sûr Messire. J'ai déjà vu ça...il y a plusieurs années.
Ahhhhhhhh, quelle horreur ! Des vampires, des lycans....ils avaient envahi le village.
Et les villageois se méfiaient de tout le monde. Ils s'envoyaient au bûcher les uns les autres !
Ah, Messire, partez vite avec votre ami. Thiercelieux va redevenir un village de fous !

SednaX Mar 2 Fév - 21:39

Les corvées du matin terminées, Coraline s'éclipsa comme à son habitude de l'orphelinat pour retourner au village. Cette fois, elle y allait seule, aussi se rendit-elle directement chez Léandre, agréable compagnon de conversation lorsqu'il était locace. Mais s'il était trop occupé ou silencieux, Coraline trouverait bien autre chose à faire, le village regorgeait de potins en tous genres. Et puis, il y avait au moins trois étrangers qui pourraient lui parler des nouvelles du reste du royaume.

Parvenue à la forge, elle glissa la tête par la porte et frappa, tout en appelant :

"Hou, hou, Léandre ! Tu es là ?"

René Mar 2 Fév - 21:40

Solange avait dormi comme une souche! Elle était de bonne humeur ce matin...Chose rare.Elle avait décidé de dépenser une poignet d'écus et de s'acheter de nouveaux tissus pour se fabriquer robe et manteau! Et il fallait aussi remplacer la poule! Elle fit un brun de toilette , se coiffa et s'habilla...dans le garde mangé il ne restait rien! maudit soit il! Elle n'oublia pas sa bourse et son sac et partit pour arpenter le marché se disant quelle allait certainement faire de bonne affaire!

Adhémar Mar 2 Fév - 21:45

Fortuna et le balladin avaient fait un véritable festin avec le lapereau et quelques pommes de terres. Il avait encore joué un peu de musique avec elle seule pour tout public. Belle journée terminée par une belle soirée. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes... si ça n'avait été ces hurlements entendus dans la nuit qui les avaient glacés d'effroi. Après avoir hésité sur la conduite à tenir, ils avaient finalement décidé qu'il était plus prudent qu'il dorme à la cabane, près de la cheminée.

Il était déjà parti lorsque Fortuna se réveilla au petit matin. Après une toilette rapide, elle se rendit au poulailler pour nourrir les animaux et ramasser les oeufs, mais la journée ne s'annonçait pas aussi faste. Aucun oeuf à ramasser. Les poulettes avaient sans doute été perturbées par les cris.

Elle emporta le magnifique tissu rouge dans son panier. Elle passerait dans la journée au couvent afin que les soeurs l'aident à en faire quelque chose. Elle avait bien une petite idée, mais préférait en parler d'abord avec les soeurs. Elle se rendit tout d'abord à la taverne pour obtenir des renseignements sur ce qui s'était passé la veille. Elle n'eut pas le temps d'arriver jusque là qu'elle fut mise au courant par les paysans affolés que les monstres avaient de nouveau envahi Thiercelieux et que le maire avait été tué.

Arrivée à la taverne elle entendi un vieil homme qui s'adressait à l'un des deux nobles qu'elle avait aperçu la veille sur le marché

Ah, pour sûr Messire. J'ai déjà vu ça...il y a plusieurs années.
Ahhhhhhhh, quelle horreur ! Des vampires, des lycans....ils avaient envahi le village.
Et les villageois se méfiaient de tout le monde. Ils s'envoyaient au bûcher les uns les autres !
Ah, Messire, partez vite avec votre ami. Thiercelieux va redevenir un village de fous !

elle ne put s'empêcher d'intervenir

Partir ! oh non surtout pas, nous allons avoir besoin d'hommes forts si vraiment la situation est aussi grave. Par pitié Messire, restez et aidez nous !

SednaX Mar 2 Fév - 22:28

Mais Léandre ne répondait pas ... Sans doute était-il chez quelqu'un à faire essayer un fer ou bien à prendre une commande particulière ... ou encore faisait-il ses emplettes, allez savoir ! Toujours est-il que l'impétuosité de Coraline l'empêcha d'attendre plus longtemps, aussi se dirigea-t-elle tout d'abord vers la place du marché, qui devait être vide d'étals ce jour, mais sûrement pas de monde. Plus elle approchait, plus l'animation et l'agitation qui régnaient en ville attirèrent son attention. Il y avait particulièrement de monde s'attroupant du côté de l'église, ce qui intrigua la jeune fille. Cependant, elle vit Fortuna approcher de la taverne et discuter avec un paysan à l'air affolé, puis entrer dans l'auberge avec elle-même l'air à la limite de la panique, aussi se dit-elle que les nouvelles ne devaient pas être bonnes. Elle se précipita vers l'auberge, qu'elle ne fréquentait habituellement pas, et entra juste à temps pour entendre Fortuna s'adressant à l'un des deux hommes à cheval de la veille :

" ... si vraiment la situation est aussi grave. Par pitié Messire, restez et aidez nous !"

De plus en plus perplexe, Coraline commençait même à s'inquiéter ... Elle s'approcha doucement pour écouter la suite de la discussion ...

René Mar 2 Fév - 22:36

Solange avait faim...Avant de passer au marché elle se dit qu'un bon café avec du pain beurré lui ferais du bien aussi prit elle la direction de la taverne!
Elle entra... Sa grouillait de monde pour sur elle avait pas vu la taverne aussi pleine de bon matin... Elle entendit des brides ...Un homme attaqué... et

C'est la malédiction qui revient ! Nous sommes tous perdus !

Elle s'approcha serrant son sac contre elle...

Gambrinus Mar 2 Fév - 22:48

Domingo avait profité d'une soirée sans pluie et d'une nuit pas trop fraiche pour s'économiser une nuit à l'auberge ; il s'était contenté de se rouler en boule au fond du chariot, juste à côté de ses deux singes.
Il avait bein entendu des cris aigus et des bruits de lutte dans la nuit mais il s'était dit que c'estaient encore les singes qui se battaient pour un bout de couverture et il s'était retourné comme si de rien ne s'était passé.

Alors qu'il se réveillait, il s'étonnait que le village était déjà en pleine effervescence. Il se rendit à l'auberge pour commander une collation et demander si quelqu'un voulait bien faire bouillir de l'orge pour les singes.

Bonjour tavernier, je voudrais un gruau d'orge avec du miel et des épices s'il te plait. Si tu pouvais aussi faire chauffer une marmite d'eau et y cuire de l'orge nature pour les singes, je te dédomagerai.
Mais dis donc l'ami, tu ne m'as pas l'air dans ton assiette tu à l'air d'avoir vu un fantôme.

C'est ainsi que Dolingo apprit les événements de la nuit ; que les villageois aient cru voir un loup marcher sur deux pattes ne l'étonnait pas plus que ça ; les gens dans le pays étaient un peu affabulateurs et arrivaient parfois à croire réel le fruit de leur imagination. En revanche ce qui l'intriguait vraiment c'était que le cadavre retrouvé fut celui d'un homme.

Y autait-il vraiment quelque chose d'anormal ddans les événements de la soirée ou des villageois avinés avaient-ils juste battu à mort un pauvre vagabond encore plus saouls qu'eux ou juste habités par la maladie de Saint Guy ?
se demandait il

Allez reprends toi et serts moi donc une grosses assiettée de gruau s'il te plait j'ai une faim de loup de matin.

Domingo prit son écuelle et une cuiller et alla se mêler à un groupe en pleine discution dans l'auberge

Commensal Mar 2 Fév - 23:40

Commensal avait suivi la belle vendeuse, un peu inquiet de s'éloigner du village à la nuit tombée. Mais il ne le regretta pas. La soirée qu'il passa avec la jeune fille fut des plus délicieuses et inattendues. Il chantait pour elle, elle l'écoutait et parfois, elle riait. Il se souvint des paroles d'un poète de Septimanie ... "Le bonheur est un astre volage, Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous ... mais ... Quand on croit qu'il est loin il est là tout près de vous !".

Un cri déchira la nuit. Ils se figèrent, croyant avoir rêvé. Une rumeur enfla au dessus du village. Ils s'abritèrent.

Lui s'endormit avec difficulté, mais les pensées colorées dominaient dans son cerveau. Elle, très vite, ne bougea plus. Dans la nuit, il se leva. Il s'approcha, se pencha au-dessus d'elle, la considéra un instant. Il eut envie de la toucher. Il retint sa main puis sortit sans bruit après avoir pris sa mandoline. Il se dirigea vers le village.

Le jour se levait à peine. Les ruelles rugissantes de la nuit s'étaient vidées. Commensal s'arrêta devant l'église. Il entra. Il vit une masse sombre sur l'autel. Il s'approcha, se pencha au-dessus d'elle, la considéra un instant. Il eut envie de la toucher. Fasciné par l'entaille faite par le monstre dans le ventre du maire, il posa la main sur le bord de la plaie. Il prit quelques poils du loup-garou et imagina la taille et la force de la bête en les regardant et en les sentant. "Même à Gevaudan, il n'y en a pas de pareilles !", murmura-t-il. Pétrifié d'effroi, il trouva dans un sursaut l'énergie nécessaire pour détaler sans demander son reste.

Lionel Mar 2 Fév - 23:48

Une belle jeune femme, qu'il avait déjà remarquée la veille sur le marché, entra dans le cercle de discussion.

Partir ! oh non surtout pas, nous allons avoir besoin d'hommes forts si vraiment la situation est aussi grave. Par pitié Messire, restez et aidez nous !

Ma Dame, si je puis me rendre utile icelieu d'une manière ou d'une autre, vous pouvez compter sur moi, ainsi que sur mon ami.
Je suis prêt à vous défendre de mon bras armé.
Cependant, le Monstre est mort. Pensez vous qu'il y en ait d'autres ?

André s'adressait plus à la jeune femme qu'au vieil homme. Bien qu'il ait assisté à un événement inimaginable la nuit dernière, il avait bien du mal à prêter foi aux paroles de l'homme.

Contenu sponsorisé

[Partie 3] L'histoire (RP)

Jour 0

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)

Re: [Partie 3] L'histoire (RP)